L'acupuncture
L’acupuncture soigne le corps dans son entier, le praticien observe les symptômes mais aussi d’autres éléments (prise du pouls, palpation etc.). Bien souvent, un symptôme est dû à un dysfonctionnement d’une partie du corps que vous ne soupçonniez pas
D’où vient l’acupuncture ?
On attribue l’acupuncture à la médicine chinoise mais il n’en est rien. En effet, l’utilisation de cette pratique est mentionnée dans l’Ayurveda, le traité de la médecine indienne, vieux de plus de 5 000 ans. On daterait l’utilisation de l’acupuncture en Chine au milieu du second siècle avant notre ère.
L’acupuncture est arrivée en Europe au XVIIe siècle, au retour d’une expédition au Japon d’un médecin Hollandais de la Compagnie des Indes. L’influence de la médecine chinoise sur les arts curatifs japonais n’est en effet plus à démontrer puisque le très prisé massage shiatsu en découle directement. Toutefois, sa première pratique en France remonte à 1810.
Comment pratique-t-on l’acupuncture ?
L’acupuncture, tout comme l’acupression qui s’apparente d’avantage à une technique de massage, consiste à implanter des aiguilles à usage unique sur des points bien précis, le long des méridiens, ou sur des points locaux (pour traiter les douleurs articulaires, par exemple). Le praticien traite les symptômes avec ses aiguilles, tout en cherchant la source du trouble. Le patient est lui allongé sur une table de massage, généralement dévêtu et recouvert d’une serviette.
Et si l’on a peur des aiguilles ?!
Rassurez-vous, les aiguilles sont à peine trois fois plus grosses qu’un cheveu et s’insèrent dans la peau sans résistance. Leur contact avec la peau pourrait s’apparenter à une piqûre de moustique, et sans laisser de trace !
De plus, le praticien n’utilise pas que des aiguilles. Pour améliorer les effets du traitement, on peut utiliser, entre autre, la moxibustion, qui consiste à appliquer sur l’aiguille une chaleur dégagée par la combustion d’un bâtonnet d’armoise et d’herbes séchées ; les ventouses, que l’on fixe sur un point ou que l’on fait glisser le long d’un méridien ; la phytothérapie ; la diététique chinoise, ou encore le laser infrarouge, totalement indolore et qui ne laisse aucune marque.
Et la réflexologie chinoise ?
C’est une des branches de la médecine traditionnelle chinoise, sur le pied passent un certain nombre de méridiens, Pas besoin d’aiguilles, ce sont les mouvements particuliers et la stimulation de points précis par un toucher approprié qui permettent de relancer l’énergie, souvent bloquée aux extrémités.
L’acupuncture peut donc tout soigner ?
Malheureusement non. Les maladies de type lésionnel, comme le cancer ou l’infarctus, ne peuvent être soignées car du moment que l’organe est touché, on ne peut qu’atténuer les symptômes.
En revanche, les aiguilles sont utiles dans le traitement des allergies, des douleurs rhumatismales, des maladies digestives, du foie, de la peau, de l’hypertension artérielle, de la migraine, des nausées, et bien d’autres problèmes de santé.
Qui la pratique ?
En France, l’acupuncture ne peut être exercée légalement que par un docteur en médecine, une sage-femme ou un chirurgien-dentiste mais depuis près de 30 ans la jurisprudence permet à tout thérapeute (médecin ou non) d’exercer cette pratique.
L’acupuncture n’est pas une spécialité mais une « orientation », qu’il est loisible de déclarer, sans aucun contrôle. Dans d’autres pays de l’Union européenne, la législation accorde un statut légal à l’acupuncture. On recense aujourd’hui en France 5 000 médecins qui pratiquent l’acupuncture ainsi que 1 000 acupuncteurs traditionnels non médecins.
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