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  • Jinette
  • Mamie de 3 petites princesses, je réside dans le Nord de la France.Je scrappe sur tous supports depuis 2007 sans avoir réellement de style. J'espère que mes réas vous plairont.
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15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 09:05

Hello !

Je vous prie de m'excuser mais j'ai besoin de m'exprimer....

Vous n'êtes certainement pas concernée mais tant pis, je n'ai que mon site comme interlocuteur !!!

J'en ai marre de devoir supporter les réflexions de certaines personnes....
Hé non, je ne le fais pas exprès !
Hé oui je suis réellement malade !!!!
Hé oui l'invalidité et les cartes délivrées par la MDPH ne sont pas injustifiées !!!

Les douleurs, chez moi, c'est jour et nuit et cela à longueur d'année, avec des moments de crises à la limite du supportable.
Je peux même vous dire que bien souvent ma vie est un enfer !!!

Je suis obligée de prendre sur moi, de serrer les dents car, comme tout le monde le sait, passer son temps à se lamenter ne sert qu'à entretenir les douleurs, la maladie....

Le médecin m'a prescrit une canne que j'utilise le moins souvent possible car je me trouve trop jeune et surtout je refuse que l'on s'appitoye sur mon sort en me voyant avec cette canne !
Donc je n'arrête de ma faire enguirlander à ce sujet par les médecins car je chute souvent !!!

La maladie ???
En principal c'est la Fibromyalgie, cette chère et tendre ennemie qui ne me quittera que lors de mon départ vers ma résidence secondaire éternelle !!!!
Je dis bien en principal, car un peu à la fois, elle touche un peu tous les organes....
Par ailleurs il y a les traitements....
Mais au fait quels traitements ????
Hé bien y'en a pas de connu !!!! Donc les médecins tatonnent, cherchent comment arriver à nous soulager, nous les malades atteints de cette cochonnerie !!!

Tout d'abord on essaye les traitements pour les rhumatismes, pour l'arthrose...
Bien sûr, ils ne nous soulagent pas et c'est normal puisque ce n'est pas cela qui nous fait souffrir !
Puis nous passons aux produits codéïnés, insuffisants pour atténuer les douleurs !!!
Que reste-t-il ????
Hé bien les médicaments dit de classe II, c'est-à-dire les dérivés morphiniques !
Mais voilà, ce sont des médicaments aux conséquences désastreuses sur tout le corps interne ! Du coup nous nous retrouvons avec une prescription médicale mensuelle à n'en pas finir !!!!

Mais attention, on commence par deux comprimés par jour en alternant avec du Dafalgan 1g à raison de quatre par jour pour obtenir un léger soulagement...Alors lorsque, bien souvent au bout de 2 à 3ans de ce traitement, l'on arrive à devoir prendre 4 comprimés de dérivés morphiniques alternés toujours avec ces quatre Dafalgan 1g, que devient-on ???
Et surtout comment nous soigner lorsque nous sommes en crise ???

Prescrire de la Morphine pure ????
C'est une solution, certes...A éviter vivement ! En effet, tout le monde sait que la Morphine pure est prescrire uniquement lorsqu'il n'y a plus d'autre solution donc lorsque le malade est en fin de vie !!!

Actuellement vous savez comment je tiens le coup ????
Hé bien le médecin m'a prescrit de la Poudre d'Opium !!!
Pour l'instant deux gélules par jour alternés avec ce fameux Dafalgan 1g !
Je sais que je peux augmenter de moi-même jusqu'à quatre gélules par jour sans revoir le médecin !!!!

Et je prends le volant !
Et je vais travailler parce que l'on ne peut pas vivre sans salaire !
Et je dois sourire et être avenante !
Et je dois encaisser sans rien dire les réflexions désagréables des personnes que je croise !

Je ne suis pas la seule à souffrir de cette cochonnerie....

S'il vous plaît si vous connaissez des personnes atteintes de cette maladie, passez le mot à l'entourage...
Ce n'est pas parce que nous prenons sur nous, que nous essayons de vivre comme comme tout le monde que nous ne sommes pas gravement malades et gravement diminués !

Excusez-moi de vous avoir importuné si cela a été le cas....

Jinette

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 09:10

L-homeopathie.jpg

L'homéopathie

Historique

Dans l’état actuel des connaissances scientifiques, le phénomène des hautes dilutions demeure inexplicable. Voilà pourquoi certains médecins conventionnels continuent de l’aborder du point de vue de la superstition, et l’évoquent en terme de pratique magique dont les produits ne valent pas mieux que de l’eau bénite. Tout cela n’a pas empêché cette médecine, créée en 1808 par le médecin allemand Samuel Hahnemann, d’être étayée par d’innombrables études scientifiques qui démontrent son efficacité, et surtout d’être la grande gagnante de l’explosion des médecines douces. Aujourd’hui, environ 40 % des Français y recourent, contre 18 % il y a vingt ans.

Principe de l'homéopathie

Si deux époux ont attrapé la grippe, l’homéopathe ne prescrira pas les mêmes médicaments à chacun, car l’un tousse beaucoup, l’autre non ; l’un se sent nettement mieux en buvant chaud, l’autre, froid… Cette médecine tient compte des modes de réactions physique et psychique du malade, ainsi que de ses prédispositions aux diverses affections. En traitant le « terrain » du patient, elle restaure cette énergie vitale qui permet à l’organisme de mieux résister aux agressions. Seul un interrogatoire poussé permet de trouver les bonnes prescriptions. L’homéopathie repose sur le principe de similitude : une substance toxique à haute dose peut, à doses infimes, soulager un malade. La belladone, par exemple, provoque normalement une forte fièvre. Lorsqu’elle est diluée, elle a la capacité de guérir. C’est sur ce principe que toutes les « substances actives » sont préparées afin d’obtenir les dilutions homéopathiques : une goutte de la substance de base diluée dans quatre-vingt-dix-neuf gouttes d’eau pure donne la première dilution « centésimale hahnemanienne » (1 CH). Une goutte de 1 CH dans 99 gouttes d’eau donne 2 CH, et ainsi de suite jusqu’à 30 CH.

Surprise :
plus le principe actif était dilué, plus il était efficace, surtout s’il était secoué énergiquement entre chaque dilution. C’est ce qu’Hahnemann appela la "dynamisation", toujours employée dans la fabrication des remèdes actuels.

Points forts et limites

- Points forts

Particulièrement efficace pour les infections respiratoires à répétition, les allergies (rhinite, asthme, eczéma), les maladies digestives banales (hémorroïdes, constipation), l’insuffisance veineuse. L’homéopathie traite aussi bien les maladies aiguës que chroniques.

- Limites

Les granules ne soignent pas tout. L’allopathie est donc indispensable en cas d’urgence, ou dans les maladies chroniques graves : diabète, maladies cardiaques, artérite, etc.

En pratique

L’homéopathie est aujourd’hui prescrite occasionnellement par quelque dix-huit mille médecins, mais cinq mille généralistes – tout comme certains pédiatres – en ont fait leur thérapeutique principale, au terme de trois ans de formation supplémentaire en faculté de médecine. Ils figurent dans l’annuaire à la rubrique « orientation homéopathique ». On peut également se renseigner sur le site Internet www.boiron.fr.

L’homéopathie uniciste

- L’homéopathie uniciste
Pour ceux qui sont rebutés par la gestion compliquée d’une ordonnance homéopathique « pluraliste » (différents granules à alterner toutes les deux heures, à prendre les jours pairs ou impairs, un dimanche sur deux, etc.), l’homéopathie « uniciste » prescrit, par définition, un seul remède à la fois. Quel que soit le nombre de symptômes, l’action énergétique du remède mobilise les forces réactionnelles de notre organisme. Parmi des centaines de produits, il faut donc trouver la clé qui guérira à la fois la bronchite et l’ulcère, et rééquilibrera durablement le terrain. L’homéopathe uniciste ne réussit pas toujours du premier coup, mais lorsqu’il y parvient, c’est spectaculaire. Ces spécialistes représentent moins de 10 % des homéopathes français, alors que la Suisse en compte deux sur trois.

Pour savoir s’il en existe un près de chez vous : INHF (Institut national homéopathique français), 60, rue Saint-Lazare, 75009 Paris.

L’homéopathie des tout-petits

Infections ORL, poussées dentaires, coliques… : bobos et petites maladies sont courants les premières années du bébé. Si certaines pathologies nécessitent une consultation médicale, de nombreuses affections infantiles peuvent être soulagées par l’homéopathie.

Erythème fessier, croûtes de lait, excéma, infections ORL, poussées dentaires, coliques, fièvres, hématomes, rhumes, régurgitations, diarrhées sont des sources d'inquiétude qui peuvent être soulagées par l'homéopathie.

Globules ou granules ?

Les deux formes homéopathiques les plus utilisées sont les granules et les globules. Les granules sont de petites billes de lactose imprégnées du médicament, vendues dans des tubes qui en contiennent environ soixante-quinze, et que l’on prend généralement par trois ou cinq. Les globules sont aussi des billes, mais minuscules, conditionnées en petits tubes doses ; on prend tout le contenu en une fois, en mettant les deux cents ou trois cents petites billes sous sa langue. D’après Jacques Boulet, les deux formes donnent des résultats équivalents, mais la forme "granule" est moins onéreuse.

Les médicaments sont préparés en laboratoire à partir d’une souche – un élément végétal, animal, chimique ou minéral – qui est ensuite diluée. Pour les souches végétales, on réalise une teinture mère, c’est-à-dire une macération dans un mélange d’eau et d’alcool. La dilution 1 CH (centésimale hahnemannienne) s’obtient en mélangeant 1 ml de teinture mère avec 99 ml d’alcool. Cette dilution, mélangée à nouveau à raison de 1 pour 99, deviendra une dilution 2 CH, et ainsi de suite jusqu’à 30 CH. Comment choisir la bonne ?En examinant les similitudes : plus vos symptômes correspondent à ceux que la souche non diluée entraîne chez une personne saine, plus la dilution doit être forte.

Idées reçues

  • Il faut mettre les globules sous la langue : Sous la langue, les médicaments passent plus vite dans le sang. D’où cette indication. Mais de nombreuses expériences montrent que l’homéopathie est également efficace lorsqu’elle est sucée, avalée, et même diluée dans un biberon d’eau pour les nourrissons.
  • Il ne faut pas toucher les granules : Aujourd’hui, les méthodes d’imprégnation permettent de faire pénétrer la dilution jusqu’au cœur du support. Conclusion : on ne rend pas les granules inactifs en les touchant !
  • Il ne faut pas prendre de menthe : Des expériences récentes ont montré qu’elle ne nuisait aucunement à l’efficacité des granules. La seule contrainte est de prendre ses granules au moins un quart d’heure avant les repas afin d’éviter toute interaction avec les aliments.

 

Remboursée par la Sécu

Malgré le manque d’études cliniques significatives sur l’efficacité de l’homéopathie – personne n’a encore pu expliquer comment des médicaments qui ne contiennent plus de molécules actives parviennent à avoir des effets –, ses utilisateurs sont de plus en plus convaincus. Scénario classique : les mères de famille commencent par soigner leurs enfants à coup de granules (Arnica contre les bosses, par exemple) et, quand les résultats sont là, tentent de convaincre leur époux d’essayer. On estime aujourd’hui que 40 % d’entre nous l’utilisent, contre 16 % seulement en 1982 (source : “Quid 2000”).

Pourquoi serions-nous des millions à avoir recours à cette médecine si elle ne donnait pas de résultats ? « Effet placebo ! » rétorquent ses détracteurs. « Comment expliquer alors ses succès sur les nourrissons ou les animaux ? » répondent ses partisans. Qui en profitent pour souligner deux de ses avantages sur la médecine traditionnelle : le prix peu élevé des médicaments (qui sont remboursables au même titre que les autres s’ils sont prescrits par un médecin) ; et l’absence d’effets secondaires indésirables (ce qui permet de les utiliser chez les tout-petits, les femmes enceintes ou allaitant).

La prescription

Comme n’importe quel médecin, l’homéopathe cherchera avant tout à établir un diagnostic. A l’examen clinique habituel et aux demandes de renseignements sur vos antécédents s’ajoutera un interrogatoire plus précis.chaque cas clinique doit être individualisé ». En principe, la consultation suit toujours le même cheminement : les symptômes sont d’abord localisés, puis le médecin interroge son patient sur ses sensations, les modalités de perception de ces sensations et, en-fin, les symptômes concomitants.

 

Trouver un médecin homéopathe :

ameli-direct - Je choisis avant de consulter



 

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 10:17

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Les génériques

- Place des génériques dans la prescription
par l' Académie nationale de Médecine, février 2012.

 

Qu'est-ce qu'un médicament générique ?


Un médicament, quel qu'il soit, se compose d'un principe actif, responsable de ses effets thérapeutiques, et d'excipients qui le protègent et lui donnent sa forme pharmaceutique (comprimé, gélule, sirop, solution injectable...), rappelle le Pr Tillement. Un médicament générique a la même composition en principe actif que son médicament de référence ou "princeps". Les sels, esters, isomères, complexes... d'une substance donnée sont considérés comme un même principe actif, dès lors qu'ils libèrent dans l'organisme la même molécule, dans les mêmes quantités et à la même vitesse.

Les excipients, en revanche, peuvent différer de ceux utilisés dans le médicament de référence. La présentation du médicament, sa vitesse de dissolution, son goût... et parfois même sa forme pharmaceutique, peuvent s'en trouver modifiés. Moins souvent évoqué, l'emballage peut lui aussi être différent mais il doit conserver le même conditionnement (ampoule en verre anti-UV, flaconnette compte-gouttes, blister isolant...) et indiquer clairement le nom du principe actif.

Un générique peut toutefois être strictement identique au princeps lorsqu'il est issu des mêmes chaînes de fabrication. Pour limiter la concurrence, le laboratoire qui a mis au point le médicament de référence peut en effet commercialiser son propre générique ou confier sa fabrication à l'une de ses filières (autogénérique).

 Quelles conséquences peuvent avoir des excipients différents de ceux du médicament de référence ?

Les excipients n'ont pas d'action thérapeutique en eux-mêmes. Cependant, ils peuvent intervenir sur l'activité du médicament en libérant le principe actif à un endroit précis et/ou de façon plus ou moins rapide (comprimés gastro-résistants ou à libération prolongée par exemple). "Dans ce cas, les excipients utilisés dans les génériques sont choisis pour se comporter comme ceux du princeps, tests à l'appui", précise le Pr Tillement.

L'utilisation d'excipients différents peut aussi susciter la méfiance parce qu'en apparence, le médicament a changé. Un sirop au goût inhabituel peut ainsi être boudé des enfants et un comprimé de taille, de forme ou de couleur différente inquiéter certaines personnes (effet nocebo). Par ailleurs, il est arrivé que des malades qui prennent beaucoup de médicaments les confondent.
"Pour limiter ces risques, l'Académie nationale de Médecine a demandé à ce que le même nom de médicament, sa dénomination commune internationale (DCI), figure sur le princeps et ses génériques, remarque le spécialiste. Les professionnels de santé ont aussi pour consigne d'informer leurs patients lors de la prescription et de la délivrance". Depuis la publication de la loi du 29 décembre 2011, relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé, les laboratoires sont autorisés, et même incités, à reproduire le princeps à l'identique.

Qu'en est-il des excipients "à effet notoire" ?

La présence d'excipients à effet notoire, responsables d'allergies ou d'intolérances (aspartame, lactose, huile de ricin, alcool...), est une autre source d'inquiétude. Cependant, elle concerne aussi bien les médicaments de référence que les génériques. Les dix ans qui séparent la mise sur le marché des deux médicaments permettent en général d'aboutir à un générique bien accepté par la majorité de la population (diminution du nombre d'excipients, préférence pour les non allergisants...).

Ces excipients sont indiqués sur la notice du médicament et dans le Répertoire des groupes génériques accessible aux médecins et pharmaciens. Le Pr Tillement note que, même si une personne n'a jamais présenté de sensibilité particulière, la substitution du médicament de référence se fait préférentiellement avec un générique sans excipient à effet notoire ou avec les mêmes excipients que ceux du princeps délivré jusqu'alors.

 

Comment s'assure-t-on qu'un médicament générique a la même efficacité que le médicament de référence ?

Les génériques font rarement l'objet d'études cliniques concernant leur efficacité. "Le principe actif d'un médicament générique étant le même que celui du princeps, il n'est pas utile de vouloir à nouveau explorer ses effets thérapeutiques, justifie le Pr Tillement. Il est par contre essentiel de montrer que le principe actif est libéré dans l'organisme de la même manière qu'avec le princeps (même quantité, même vitesse). C'est la notion de bioéquivalence."

Les études de bioéquivalence comparent chez l'homme sain les concentrations sanguines du principe actif libéré par le générique et par le médicament de référence. Le nombre de volontaires (12 à 40) est déterminé au préalable en fonction des caractéristiques du médicament. Certaines molécules sont en effet résorbées, transformées et éliminées plus ou moins rapidement selon certains facteurs comme la génétique, l'âge ou le poids.

Le générique et son princeps sont tous deux donnés à l'ensemble des volontaires, dans un ordre aléatoire, en respectant un délai suffisamment long pour éliminer la première spécialité (essais croisés). La concentration en principe actif est régulièrement mesurée dans le sang pour tracer la courbe de son évolution en fonction du temps. La bioéquivalence est établie lorsque les courbes du générique et de son princeps sont considérées comme non différentes, compte tenu d'un intervalle de tolérance lié aux différences entre individus et chez une même personne.

Comment comprendre l'intervalle de tolérance 80-125 % ? N'est-il pas trop important pour certains médicaments ?

Les paramètres qui caractérisent les courbes de bioéquivalence sont la quantité de principe actif disponible (aire sous la courbe ou "AUC") et sa concentration maximale (sommet de la courbe ou "Cmax"). Le Pr Tillement explique : "La tolérance de 80-125 % s'applique aux paramètres AUC et Cmax. Ce qui, en réalité, autorise une différence de concentration sanguine d'environ 5 % entre un générique et son princeps, la même que celle tolérée entre les différents lots de fabrication d'un médicament".

En imaginant qu'une personne commence son traitement avec un générique « sous-dosé » puis une seconde marque "surdosée" par rapport au princeps, la différence de concentration est au maximum de 10 %. Pour éviter ce type de situation - et limiter les confusions entre médicaments - le pharmacien est censé délivrer le même générique d'une fois sur l'autre.
Certains médicaments, dits "à marge thérapeutique étroite", ont une concentration efficace proche de celle qui peut provoquer des effets indésirables. Ils permettent en particulier de traiter l'épilepsie, les troubles de la coagulation, le diabète, certaines pathologies cardiaques ou de la thyroïde... Leur intervalle de tolérance est réduit (90-111 %).

L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) recommande de conserver la première spécialité prescrite, qu'il s'agisse du médicament de référence ou d'un générique, pour les antiépileptiques (l'anxiété liée à la substitution pourrait favoriser les crises), la lévothyroxine (la posologie demande une grande précision), les patchs de fentanyl et les antibiotiques produits par fermentation. Suivre cette recommandation nécessite toutefois que le pharmacien soit fidèle à son fournisseur de génériques et le patient à son pharmacien.

Quelles sont les limites des études de bioéquivalence ?

Les études de bioéquivalence sont effectuées sur des volontaires sains, c'est-à-dire souvent des hommes, non malades, non-fumeurs, ne prenant aucun médicament, âgés d'environ 20-40 ans, de même gabarit. Le Pr Tillement explique qu'il s'agit d'étudier le médicament, donc de limiter au maximum les facteurs de variabilité propres aux volontaires.

Pour limiter les coûts, la plupart des études de bioéquivalence sont réalisées en Amérique du Nord, en Afrique du Sud ou en Inde où les inspections ont mis en évidence des dysfonctionnements importants (falsifications). Or l'ANSM n'inspecte que 10 à 15 sites chaque année, en ciblant les plus à risque. Entre 2004 et 2009, sur 35 essais de bioéquivalence effectués en Inde, elle en a invalidé 19, suspendant les procédures qui devaient autoriser la mise sur le marché des génériques concernés. L'objectif est de mutualiser davantage les résultats de ces contrôles en Europe et à l'international.

Les génériques commercialisés ne semblent toutefois pas avoir été affectés par ces mauvaises pratiques. En 2009, après avoir réalisé 2 070 études de bioéquivalence sur 12 ans, la Food and Drug Administration, agence américaine de surveillance des médicaments, retrouvait dans 98 % des cas une bioéquivalence satisfaisante. Les publications les plus solides sur le plan scientifique concluent également à un effet identique des traitements par génériques ou princeps tant pour leur efficacité que leurs effets secondaires.

Dans quelles conditions un médicament générique obtient-il son autorisation de mise sur le marché (AMM) ?

L'AMM d'un médicament distribué en France peut être européenne, délivrée par l'Agence européenne du médicament pour être valable dans tous les états membres, ou nationale, délivrée par l'ANSM après qu'elle - ou un autre état membre - ait examiné la demande.

Pour que son générique obtienne une AMM, le laboratoire demandeur doit fournir les preuves de sa bioéquivalence ainsi qu'un dossier attestant de sa qualité pharmaceutique. Le Pr Tillement détaille : "Le dossier pharmaceutique décrit la qualité pharmaceutique du médicament. Il comprend des tests physico-chimiques confirmant l'identité et la pureté du principe actif, des études de similarité sur les aspects pouvant affecter la libération de la substance active comme sa granulométrie ou sa viscosité, la liste des impuretés qui doivent rester dans les mêmes proportions que celles du princeps...".

L'origine des matières premières, leur transport, la fabrication (lieu, méthode, reproductibilité, contrôles...), le conditionnement, les mesures de surveillance mises en place... doivent être documentés avec autant de soin que pour un médicament de référence.

Beaucoup de médicaments, dont les génériques, sont sous-traités à l'étranger avec de nombreux intermédiaires. Comment contrôler ces sites ?

Les principes actifs des médicaments, génériques comme princeps, proviennent à plus de 80 % de pays extérieurs à la communauté européenne. Les autorités sanitaires y réalisent moins de contrôles et signalent davantage d'écarts aux bonnes pratiques de laboratoires, notamment en Inde ou en Chine. En juillet 2013, une directive va renforcer les exigences concernant l'importation de principes actifs. Les sites de production des excipients ne sont pas inspectés.

La fabrication (assemblage des excipients et du principe actif) et le conditionnement des génériques ont, par contre, à 95 % lieu en Europe (55 % en France), où les sites sont inspectés tous les trois ans. Les laboratoires sont eux aussi tenus de s'assurer que les bonnes pratiques sont respectées chez leurs fournisseurs de matières premières, sur les lieux de stockage, durant le transport... Dans chaque laboratoire, une personne est nommément désignée pour être légalement responsable du respect des normes en vigueur.
L'ANSM réalise entre 600 et 800 inspections de sites chaque année. En 2009, elle a mené une campagne spécifique pour comparer la qualité de fabrication des princeps et des génériques sans retrouver de différence.

Les génériques commercialisés sont-ils contrôlés sur le plan de la qualité pharmaceutique ?

"Oui, affirme le Pr Tillement. Les médicaments commercialisés font l'objet d'analyses physico-chimiques, éventuellement microbiologiques, pour vérifier l'absence de résidus toxiques et de risque infectieux, leurs qualités organoleptiques, leur bonne conservation, l'emballage, les informations portées sur la notice...)".

Entre 1999 et 2006, l'Afssaps (ex-ANSM) a contrôlé 349 princeps et 1 309 génériques et relevé un taux de non-conformité de 6 % et 9,6 %, une différence qu'elle a jugée non significative car les défauts constatés portaient essentiellement sur les caractéristiques organoleptiques des génériques. Entre 2007 et 2011, elle a réalisé le même travail sur 199 princeps et 866 génériques, mettant en évidence une nette amélioration de la qualité (non-conformité de 2 et 3,2 %). Parallèlement, un contrôle coordonné au niveau européen a testé 725 spécialités distribuées en France dont 90 % de génériques sans aucune alerte sérieuse.

Les génériques sont-ils suivis sur le plan des effets indésirables ?

Les génériques peuvent être l'objet de déclaration d'effets indésirables, exactement comme les médicaments de référence. En pratique, cela semble toutefois plus compliqué car le médecin libéral, qui ne sait pas  avec quelle spécialité a été substitué le princeps, est obligé de contacter le pharmacien.

Par ailleurs, la base nationale de pharmacovigilance gérée par l'ANSM ne permet pas de différencier les médicaments d'un même groupe générique, souvent désignés par leur dénomination commune internationale (DCI). Le système mis en place au niveau européen possède le même défaut. Difficile, donc, de savoir via cette voie, si l'effet indésirable mentionné est commun à l'ensemble du groupe ou spécifique à l'une de ses spécialités (par exemple, le générique du laboratoire X).

Quelques définitions


Princeps ou spécialité de référence
On appelle princeps - ou spécialité de référence - le médicament d'origine qui sert de modèle aux médicaments génériques.
Principe actif
Composant d'un médicament qui est à l'origine de ses propriétés thérapeutiques. Un médicament est habituellement constitué d'un ou plusieurs principes actifs, et d'excipients qui les accompagnent.
Excipient
Elément sans activité thérapeutique qui entre dans la composition d’un médicament ou qui est utilisé pour sa fabrication. Certains doivent être pris en compte dans la prescription ou la délivrance car ils peuvent entraîner des réactions allergiques ou des intolérances individuelles ; il s'agit des excipients à effet notoire.
Dénomination commune (DC)
Nom scientifique du principe actif contenu dans un médicament. La dénomination commune internationale (DCI) est utilisée dans tous les pays.

            DES PRIMES POUR RÉCOMPENSER LES PHARMACIES
Tandis que les pharmaciens peuvent négocier avec les fabricants des remises sur le prix d'achat des médicaments. Alors qu'elles ne doivent pas dépasser 2,5 % pour les pilules originales, elles atteignent 17 % sur les génériques. A ces ristournes légales s'ajoutent encore, selon un récent rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), des "marges arrière", un peu comme dans la grande distribution où les fournisseurs surpaient de pseudo-prestations commerciales pour s'assurer d'être présents dans les rayons. Dans l'univers du médicament, ces pratiques, bien sûr illégales, sont largement spécifiques aux producteurs de génériques, qui ne se battent que sur le prix pour imposer leurs produits. Et ils ne manquent pas d'imagination, comme les limiers de l'Igas ont pu s'en rendre compte. Ainsi, l'un d'entre eux n'hésite pas à payer 200 euros par mois pour une affiche en vitrine, 700 euros pour un panneau, ou 500 euros pour la distribution de quelques brochures... Un autre propose 1 300 euros à ses clients pharmaciens s'ils acceptent de répondre à une enquête téléphonique d'une quinzaine de minutes sur le thème du générique. Qui dit mieux ?
                                       L'Assurance Maladie les rémunère......
Les efforts de substitution des médicaments d'origine (princeps) par des génériques sont récompensés par des primes annuelles, qui se sont élevées en 2012 de 3 000 à 3 500 euros selon les officines et devraient doubler en 2013.
Il s'agissait de la troisième réunion de négociations entre l'assurance-maladie et les syndicats de pharmaciens. Une quatrième est prévue à la mi-juin sur les honoraires de dispensation, nouvelle forme de rémunération des pharmaciens, car aucun accord n'a été obtenu sur ce point mardi. Ces honoraires seront des forfaits versés par la Sécu aux pharmaciens pour de nouvelles fonctions, comme la surveillance du suivi du traitement des patients prenant des anticoagulants ou utilisant des inhalateurs pour l'asthme.

Les nouvelles sources de revenus doivent représenter d'abord 12,5 % des revenus des pharmaciens en 2014, puis monter en puissance pour atteindre 25 %. Elles viendront en compensation de la baisse continue des marges des pharmaciens sur la vente de médicaments classiques, dont les prix ne cessent de baisser, sur décision gouvernementale.

Rémunération à la performance des médecins

La convention médicale, qui régit les obligations des médecins libéraux et leurs relations avec la Sécurité sociale, signée le 26 juillet 2011 entre les syndicats de médecins et la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), a introduit un nouveau mode de rémunération supplémentaire des médecins libéraux.

Ce texte, en vigueur de 2012 à 2016, prévoit une rémunération à la performance, en parallèle au paiement à l’acte, versée par la Sécurité sociale, qui s’adresse aussi bien aux médecins généralistes qu’aux spécialistes.

Elle est conditionnée par plusieurs objectifs de santé publique remplis par le médecin traitant : modernisation du cabinet médical, réduction des prescriptions d’antibiotiques ou d’arrêts de travail, préférence aux médicaments génériques, réalisation de vaccins saisonniers, gestion du dossier médical personnel (DMP), etc.

Jusqu’à 26 critères à respecter sont identifiés, même si aucun n’est spécifiquement obligatoire. Chaque indicateur atteint permet d’acquérir des point, jusqu’à 1 300 points au maximum. Le point valant environ 7 €, la prime peut atteindre jusqu’à 9 120 € au maximum.

Exemples d’indicateurs :

  • mise en place du DMP = 50 points (le dossier médical du patient)
  • vaccination contre la grippe de 3/4 des patients de plus de 65 ans du cabinet = 20 points,
  • prescription sous forme générique de 70% d’anticholestérols = 60 points...

Ce nouveau mode de rémunération du médecin se fait sur la base du volontariat, puisque le praticien signe un contrat avec la CNAM qui ne le rend pas obligatoire mais incitatif.

Source : Service Public

Les différences entre la copie et son original peuvent être source de confusion et entraîner une multiplication des consultations, de nouvelles prescriptions, voire des hospitalisations. Un phénomène qui pourrait d'ailleurs minorer encore les économies liées aux génériques - sauf qu'il n'a jamais été officiellement évalué. Les pouvoirs publics le prennent cependant au sérieux : les pharmaciens doivent désormais délivrer dans la durée le même générique aux plus de 75 ans, et l'Igas recommande d'étendre la mesure aux patients atteints d'une maladie chronique.

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 09:42

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La fasciathérapie

La fasciathérapie, qu’est-ce que c’est ?


La fasciathérapie est une thérapie manuelle qui sollicite les forces d’auto-régulation de l’organisme mais elle s’adresse également à la personne dans sa totalité physique et psychique. La fasciathérapie trouve un terrain d’application privilégié sur les souffrances somatiques et la relation au corps.


La main du thérapeute s’avère en effet être un outil capable d’enrayer de façon ponctuelle mais profonde les douleurs surgissant dans différentes parties du corps. Mais la fasciathérapie va beaucoup plus loin puisqu’elle est un instrument de relation d’aide par le toucher. Dans le dialogue silencieux du toucher, s’installe pour le patient des retrouvailles avec le corps. Le corps souffrant, distant, imperçu redevient un corps sensible, mouvant et émouvant. Une main qui est alors sollicitée autant pour soulager les zones souffrantes que dans l’espoir que la personne rencontre son corps d’une façon nouvelle.


A quelles maladies s’adresse la fasciathérapie ?

La fasciathérapie s’adresse à toutes les formes de douleurs crânienne, viscérale et locomotrice accompagnées ou non de troubles fonctionnels (digestifs, respiratoires, gynécologiques). Elle permet également de soulager les douleurs psychosomatiques et les somatisations accompagnant les troubles psychologiques et les états de stress. Les douleurs de l’enfant, de la personne âgée et les douleurs qui accompagnent les cancers ou les autres maladies graves sont également susceptibles d'entrer dans le champ de compétence du fasciathérapeute. De nombreux centres anti-douleurs conseillent la fasciathérapie dans le traitement pluri-disciplinaire des douleurs chroniques.


Les indications de la fasciathérapie, en résumé :

• Les pathologies musculaires et articulaires traumatiques ou accommodatives : lumbago, cervicalgies, sciatique, entorse, épaule douloureuse, fibromyalgie, raideurs et douleurs articulaires?

• Les pathologies fonctionnelles : migraines, acouphènes, constipation, troubles digestifs et gynécologiques?

• Les pathologies de terrain : allergies, pathologies inflammatoires, terrain infectieux, dépression nerveuse, fatigue, déséquilibres neurovégétatifs ou endocriniens?

• Prévention des troubles du vieillissement : équilibre, mémoire, souplesse et mobilité du corps, pathologies articulaires, viscérales et neurologiques.

• Accompagnement à la grossesse et post-partum : lombalgie, troubles circulatoires, constipation de la maman, rééducation et gymnastique sensorielle?

• Pathologie de l’enfant : scoliose, torticolis congénital, trouble du sommeil, troubles alimentaires, instabilité, anxiété, difficultés scolaires, enfant hyperactif.

• Pathologies graves : accompagnement physique et psychologique.

Dans le mot fasciathérapie, il y a le terme « fascia ». Alors, les fascias, qu’est ce que c’est exactement ?

Les fascias sont des tissus, des membranes qui recouvrent le corps et tous les organes à la fois en superficie et en profondeur, c’est une sorte de deuxième peau ou de deuxième squelette. Ils enveloppent les muscles, les os, les viscères et le système nerveux : ils ont de nombreuses propriétés mais surtout ils sont sensibles au stress : un traumatisme tel qu’une entorse ou une fracture va se localiser dans le fascia des muscles ou des os engendrant à plus ou moins long terme douleurs, gènes articulaires longtemps après guérison. Des états de stress répétés et des tensions psychiques dus à la compétition vont également induire des tensions des fascias des viscères et du système nerveux entraînant fatigue générale, humeurs instables, maux de ventre, troubles digestifs ou gènes respiratoires. Si on ne libère pas les fascias, il peut s’installer de vraies pathologies comme un sciatique, un ulcère, une tendinite, etc…
D’où l’importance des soins réguliers afin de prévenir les problèmes. La fasciathérapie pratiquée régulièrement a surtout des effets préventifs.

Le fascia superficiel comprend les fascias myotensifs (enveloppent et compartiment les muscles), les tendons, les ligaments, les aponévroses et le périoste. Ils relient le corps de la tête aux pieds et de la superficie à la profondeur.

Le fascia dure-mérien enveloppe le cerveau et la moelle épinière.

Le fascia axial profond relie le pharynx, les plèvres et le péricarde, le diaphragme, le péritoine et le périnée.

Comment se pratique la fasciathérapie ? Comment se déroule une séance ?
L’approche est avant tout globale : le patient se présente soit pour un problème précis, une douleur ou un problème fonctionnel tel qu’un trouble de la digestion, soit pour un problème plus général comme un état de tension, une fatigue, un trouble du sommeil. Dans tous les cas, l’approche différe mais reste globale. Dans le cas d’une douleur articulaire par exemple une entorse de cheville, nous allons nous intéresser à la cheville, mais également au genou à la hanche et probablement au bassin et aux vertèbres lombaires. Dans le cas d‘un problème de fatigue par exemple, nous allons effectuer un traitement du diaphragme, du ventre, de la colonne vertébrale et du crâne afin d’agir sur les grands systèmes de l’action et de la récupération. Si le trouble est digestif, nous allons nous intéresser aux organes eux-mêmes qui peuvent être enserrés dans leurs fascias mais nous allons également rétablir la circulation sanguine de tout l’abdomen grâce à la pulsologie sans oublier de traiter les vertèbres qui influencent le fonctionnement du système digestif. L’approche est méthodique, les gestes sont précis et adaptés aux différents symptômes. La logique thérapeutique prend en compte l’anatomie et la physiologie.


Combien de séances faut-il ?
En général, les séances de fasciathérapie se pratiquent en séances individuelles d’une durée qui varie entre 30 minutes et 1 heure. Lorsque le problème est une douleur aigue, on peut attendre un soulagement rapide en 3 séances. Lorsque le problème est chronique, il faut prolonger le traitement par des séances régulières. En prévention, des séances de fasciathérapie pratiquées régulièrement évitent les surcharges de stress et les coups de fatigue.

Pourquoi la fasciathérapie est-elle si efficace ?
La fasciathérapie est avant tout une thérapie humaine qui prend en compte la qualité de la relation thérapeutique dans le processus curatif. Le thérapeute doit faire preuve d’une grande qualité d’écoute : sa main doit dialoguer et entendre les « appels silencieux du corps ». On a tendance à dire que la fasciathérapie crée les conditions de la guérison : c’est une thérapie non inductive qui est centrée sur la personne et qui sollicite le potentiel d’auto-guérison. Le fasciathérapeute adapte son toucher à la personne en fonction de la demande silencieuse du corps par une pression juste à l’endroit souhaité et au moment désiré. Il propose des points d’appui qui vont permettre à la personne de mobiliser sa force de guérison. La participation du patient et la qualité humaine de la main du praticien sont des éléments déterminants dans la réussite du traitement. Le tout ajouté à une parfaite connaissance de l’anatomie, de la physiologie du corps et de ses maladies.


La fasciathérapie est-elle suffisante pour soulager durablement ?
La fasciathérapie est un acte d’urgence. Elle permet de soulager la souffrance du corps et par la même, elle fait souvent disparaître la souffrance psychique. Mais ce traitement n’est parfois pas suffisant. Lorsque la douleur corporelle est accompagnée de troubles posturaux, de problèmes de coordination, il faut agir sur le mouvement lui-même en modifiant les habitudes gestuelles. Dans le vaste champ des techniques de rééducation, la rééducation sensorielle se distingue par son action sur le ressenti du mouvement. En modifiant le ressenti du mouvement le patient va modifier sa façon de se mouvoir et redécouvrir chacun de ses mouvements. Les exercices sont faits lentement, de façon coordonnée et globale, en respectant des schémas physiologiques naturels. Il ne s’agit pas ici de performance musculaire mais de sensation.

La fasciathérapie traite-t-elle le psychisme ?
Dans un premier temps, les séances se déroulent dans le silence. Le praticien écoute la vie silencieuse du corps. Progressivement, au fur et à mesure que le corps se libère sous les mains, qu’il devient de plus en plus « bavard », le patient peut sentir émerger de la profondeur de son corps des sensations oubliées, des émotions ou des pensées. La libération tissulaire est donc capable de faire jaillir la vie psychique du corps. Les séances de fasciathérapie sont généralement suivies d’un entretien verbal qui permet au patient de partager et de comprendre les perceptions ressenties pendant le traitement silencieux. Les séances de thérapie manuelle ou de rééducation sensorielle ne se contentent donc pas de soulager les douleurs et de rétablir la cohérence du mouvement. En sollicitant le toucher et le mouvement, nous touchons à la fibre sensible du corps, au « sixième sens » porteur de l’ « ancrage organique de l’identité ». Le patient découvre alors une partie de lui-même jusque là ignorée ou oubliée. Ce ressenti du corps est accompagné d’une vraie reconnaissance de soi.

 

Source : Fasciathérapie.com ® http://fasciatherapie.com/
L’ANKF, Association nationale des kiné- fasciathérapeutes
Association type loi de 1901, regroupe les professionnels de la fasciathérapie méthode Danis Bois qui veulent défendre et promouvoir la qualité de leur exercice. Les adhérents à l'association sont soit des masseur-kinésithérapeutes diplômés d'état, soit des médecins. Ils ont tous validé leur cursus de formation en fasciathérapie méthode Danis Bois auprès de l'E.S.F.S.

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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 10:50

fibro.gif 23-Oct-2006 10:20 39k

C'est quoi ???

La fibromyalgie est un syndrome caractérisé par des douleurs diffuses dans tout le corps, souvent associées à une grande fatigue et à des troubles du sommeil.

C’est une maladie qui n’entraîne pas de complications graves, mais qui est très éprouvante et empêche souvent la personne qui en souffre d’accomplir ses activités quotidiennes.
La majorité des malades évolue sur un mode chronique de longue durée . Elles vivent avec des fluctuations des symptômes tant douleurs que fatigues qui sont encore aggravés par l’effort , le travail , certaines conditions climatiques , le froid  , l’humeur et heureusement améliorées par les temps de pause, le repos, la chaleur, les vacances et la détente.

L’existence de ce syndrome est reconnue depuis 1992 par l’Organisation mondiale de la Santé. Cependant, la fibromyalgie est encore mal connue et mal comprise. Bien que les douleurs soient réelles et très pénibles, les médecins ne parviennent pas à détecter de lésion ni d’inflammation permettant d’expliquer ces symptômes. Pour cette raison, la fibromyalgie a suscité certaines polémiques dans le milieu scientifique, à tel point que des médecins ne croyaient pas à son existence. Aujourd'hui, il semble que certains facteurs physiologiques (anomalies du système nerveux, perturbations hormonales, etc.) et génétiques soient en cause. Des événements extérieurs (traumatismes, infection...) pourraient aussi être impliqués. Les causes exactes demeurent toutefois incertaines.

Le terme fibromyalgie vient de « fibro », pour fibrose, de « myo » qui signifie muscles et d’« algie » qui signifie douleur. Il a été critiqué par certains médecins, car il n’existe aucune fibrose des muscles à l’origine des douleurs. Le terme « syndrome polyalgique idiopathique diffus », ou SPID, a également été proposé, mais n’a pas fait l’objet d’un consensus international.

Causes

Les causes du syndrome ne sont pas encore connues. Bien que la fibromyalgie engendre des douleurs musculaires chroniques, il n’y a aucune lésion visible dans les muscles pouvant expliquer les douleurs. Il s’agit d’une maladie où de nombreux facteurs sont probablement à l’origine des symptômes. Plusieurs hypothèses ont été avancées. Voici celles qui retiennent le plus l’attention des chercheurs.

Diminution du seuil de perception de la douleur
Les personnes atteintes de fibromyalgie ressentent davantage la douleur que les autres. En d’autres termes, leur système nerveux répond de façon anormale aux stimuli extérieurs : une légère pression suffit à déclencher un message de « douleur » chez les personnes fibromyalgiques. Cette plus grande sensibilité à la douleur serait liée au dysfonctionnement de certaines zones du cerveau et à des anomalies de la transmission des messages nerveux.

Anomalies physiologiques du système nerveux
Plusieurs études ont montré une diminution des taux de neurotransmetteurs, comme le glutamate ou la sérotonine, chez les personnes atteintes de fibromyalgie. De même, des anomalies hormonales (concernant l’hypophyse et le thalamus, dans le cerveau) ont été décrites chez les patients fibromyalgiques. Aucune de ces observations ne permet cependant à elle seule d’expliquer la maladie.

Facteurs génétiques

Il est désormais démontré que la fibromyalgie a également une composante génétique, plusieurs personnes étant atteintes dans certaines familles. Plusieurs gènes pourraient être impliqués dans le déclenchement de la fibromyalgie, mais les études effectuées dans ce domaine n’ont pas donné de résultats satisfaisants.

Facteurs biologiques
Un trouble métabolique de la substance P augmenterait la sensibilité à la douleur. Son association avec le stress, l'anxiété et la dépression est aussi connue.

Un manque chronique de sommeil réparateur. Il se peut que le mauvais sommeil ne soit pas seulement un symptôme, mais aussi une cause de la fibromyalgie.

Événements extérieurs
De nombreux agents infectieux ont été incriminés pour expliquer le déclenchement de la fibromyalgie, comme les virus de l’hépatite C ou B, par exemple, ou la bactérie en cause dans la maladie de Lyme. Environ 10 % des personnes atteintes de fibromyalgie déclarent avoir souffert d’une infection avant le début des symptômes.

Dans de nombreux cas, un traumatisme physique (accident) est impliqué dans le déclenchement de la fibromyalgie. Les accidents de voiture causant un « coup du lapin », c’est-à-dire un traumatisme des vertèbres cervicales, sont souvent montrés du doigt. Des traumatismes émotionnels peuvent aussi être en cause, mais ils ne concernent pas tous les cas de fibromyalgie. C’est le cas des sévices sexuels ou de la violence survenus tôt dans la vie, ainsi que de certains événements dramatiques (agression, attentat...).

Evolution

La fibromyalgie n’est pas une maladie grave, au sens où elle n’entraîne pas de complications de santé majeures. Elle n’en est pas moins une maladie pénible et invalidante pour les personnes qui en souffrent. Les douleurs sont chroniques et souvent résistantes aux différents traitements, qu’ils soient médicaux, physiques ou psychologiques. Cependant, elles ont tendance à rester stables à long terme, ou à s’atténuer. Il n’y a généralement pas d’aggravation.

L’intensité de la douleur et de la fatigue limite les activités quotidiennes et peut parfois avoir des répercussions sur l’activité professionnelle. Cependant, le fait de maintenir son activité professionnelle est bénéfique sur le plan psychologique comme sur le plan physique. Des aménagements du temps de travail et du poste sont parfois nécessaires lorsque les douleurs sont très importantes.

les principaux symptômes

Des douleurs musculaires diffuses qui s'accompagnent de raideurs matinales, et de certains endroits précis du corps douloureux au toucher. Le cou et les épaules sont généralement les premiers endroits douloureux, suivis par le dos, le thorax, les bras et les jambes.

  • Dans les situations extrêmes, un simple toucher ou même un effleurement cause des douleurs sur tout le corps (un phénomène nommé allodynie). La douleur peut s’accompagner de l’impression que les zones douloureuses sont gonflées.
  • Une douleur constante, mais aggravée par les efforts, le froid, l’humidité, les émotions et le manque de sommeil.
  • Un sommeil léger et non réparateur, causant une fatigue dès le réveil.
  • Une fatigue persistante (toute la journée), présente dans 9 cas sur 10. Le repos ne permet pas de la faire disparaître.
  • ces principaux symptômes peuvent s’ajouter des symptômes moins caractéristiques, mais tout aussi gênants.
  • Des maux de tête ou de fortes migraines, possiblement causés par des tensions musculaires au cou et aux épaules, et par un dérèglement des voies naturelles de contrôle de la douleur.
  • Un syndrome de l’intestin irritable : diarrhée, constipation et douleurs abdominales.
  • Un état dépressif ou une anxiété (chez seulement  le tiers des personnes fibromyalgiques).« A force de souffrir, de ne pas être reconnu, cela peut conduire à un alitement dépressif, si bien que certains patients ne luttent plus contre la maladie, ils la subissent ». La dépression serait donc un symptôme de la fibromyalgie, et non le contraire".
  • Des difficultés de concentration.
  • Une augmentation de l'acuité des sens, soit une sensibilité accrue aux odeurs, à la lumière, au bruit et aux changements de température (en plus de la sensibilité au toucher).
  • Un engourdissement et des fourmillements aux mains et aux pieds.
  • Des menstruations douloureuses et un syndrome prémenstruel marqué.
  • Un syndrome de la vessie irritable (cystite interstitielle).
Traitements médicaux

Parce qu'on connaît encore peu les mécanismes en cause dans la fibromyalgie, les traitements médicaux offerts aux malades reposent davantage sur l'expérience clinique que sur le blocage des mécanismes en cause dans la douleur. Des traitements conçus pour soigner d'autres maladies, comme la dépression et l'épilepsie sont de plus en plus utilisés, après avoir montré leur efficacité dans divers essais cliniques sur la fibromyalgie.

Cependant, les médicaments à eux seuls ne permettent pas d’améliorer suffisamment la qualité de vie des personnes atteintes de fibromyalgie. La prise en charge doit donc être multidisciplinaire. Les approches complémentaires, permettant notamment de se relaxer et d’apprendre à gérer sa douleur, restent probablement à l’heure actuelle les méthodes les plus efficaces pour mieux vivre avec la fibromyalgie. En cas de fortes douleurs, les bains en eau chaude, avec ou sans exercices musculaires, peuvent aussi apporter un soulagement rapide .

Médicaments

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), par exemple l'ibuprofène , le naproxène et l'acétaminophène permettent parfois d'atténuer les douleurs et les raideurs musculaires. Leur efficacité varie d'une personne à l'autre. Ils sont surtout utiles lorsque la fibromyalgie apparaît chez une personne atteinte d’une maladie inflammatoire, comme la polyarthrite rhumatoïde. Dans les cas de fibromyalgie « simple », ils sont rarement recommandés.
Attention. À long terme, l'usage de médicaments de type AINS peut causer des effets indésirables sérieux : douleurs et saignements à l'estomac, ulcères d’estomac, dommages aux reins et hypertension.

Les antalgiques ou antidouleur puissants, comme la morphine, permettent d’atténuer la douleur, mais ne peuvent évidemment pas être utilisés de façon prolongée. Le tramadol , de la famille des opiacés (comme la morphine), s’est toutefois montré efficace dans plusieurs essais récents menés chez des patients fibromyalgiques. Il est recommandé pour le traitement de la fibromyalgie par de nombreux experts, seul ou en association avec l’acétaminophène. Ce médicament ne devrait toutefois être utilisé qu’en dernier recours, lorsque les autres traitements se sont avérés inefficaces. Son emploi doit se faire sous surveillance étroite du médecin en raison du risque de dépendance.

Les exercices d’aérobie pratiqués en piscine, préférablement en eau chaude, peuvent être un bon point de départ pour se remettre en action. Selon 2 essais cliniques parus en 2006, les exercices d’aquaforme (marcher ou courir dans l’eau, par exemple) sont efficaces pour soulager la douleur causée par la fibromyalgie et améliorer le sentiment de bien-être. Ils doivent être adaptés aux capacités de la personne atteinte, et leur intensité doit être augmentée de façon graduelle.

Une autre partie du traitement est thérapeutique et peut différer, là aussi, en fonction du patient : cure thermale spécialisée, physiothérapie, sophrologie, balnéothérapie, acupuncture, diverses méthodes de kinésithérapie, homéopathie, médiation, etc.....   et même le hammam ! Tous ces traitements soulagent, mais ne permettent pas de guérir.Cela aide le patient à vivre avec sa douleur, à mieux la gérer.

Bouger

Bouger et stimuler régulièrement notre corps recule non seulement l’apparition de nombreuses maladies, mais dope aussi notre immunité, repousse les symptômes de l’Alzheimer, ralentit l’incidence des cancers du sein, gère notre stress... Après 50 ans, l’exercice physique devient même la meilleure arme antivieillissement. L’effort à consentir n’est pas énorme : il s’agit de faire au moins trente minutes d’exercice physique cumulatif par jour, tel que la marche, la marche rapide, des exercices appropriés, sains et agréables ou n’importe quel type de sport. En pratiquant quotidiennement des activités physiques d’intensité modérée à vigoureuse de plus de trente minutes, on apporte des bienfaits supplémentaires sur le plan de la santé. La source principale d’activité physique bonne pour la santé inclut des activités aussi banales et simples que marcher, faire une promenade digestive, circuler à vélo, jardiner, nager, faire le ménage, utiliser les escaliers plutôt que l’ascenseur, pratiquer un sport récréatif ou danser.

  Oui mais lorsque l'on est fibromyalgique, comment faire ????

La raideur est un problème considérable chez les personnes souffrant de Fibromyalgie.
Une telle raideur peut être particulièrement apparente au réveil, après des périodes prolongées assise ou debout, ou coïncider avec des changements de température ou d’humidité relative.
Il est indispensable d'envisager alors une rééducation à l'effort car les personnes atteintes de fibromyalgie présentent souvent une diminution de leur force musculaire accompagnée d'une amyotrophie, ainsi que d'une accélération de la fréquence cardiaque.
Le réentrainement à l'effort s'effectue après un bilan cardiaque comprenant le plus souvent une épreuve d'effort.
Plusieurs exercices, appelés exercices dynamiques globaux, peuvent être proposés comme la marche sur un tapis roulant par exemple ou du rameur.
Il est parfois impossible d'effectue ce type d'activité : dans ce cas, d'autres exercices limités à certains groupes musculaires peuvent être proposés.

Mes conseils pour la mise en route matinale

Tout d'abord, je  m'approche du bord du lit; je me tourne sur le côté en engageant le mouvement à l'aide du bras opposé; j'amorce la roulade sur le côté, je plie un peu les genoux et je les amène dans le même sens; une fois sur le côté, je place ma main et mon avant-bras contre le matelas. Je déroule ensuite le bras en étendant le coude afin de finir avec une petite poussée de la main; je combine à cela un mouvement simultané de balancier des jambes vers l'extérieur du lit. Ceci relève mon tronc et je me retrouve assise au bord du lit.
Je me tapote avec les poings au niveau des reins et des lombaires.
Je fais une grande inspiration en gonflant le ventre puis j'expire lentement et profondément en rentrant le ventre; cela 3 à 4 fois.
Je me lève et je vais faire chauffer mes chochottes :


Une pour les lombaires et une pour les cervicales (3mn chacune au micro-ondes).
Je les dépose ensuite dans le lit aux endroits respectifs et je me couche dessus pendant 20 à 30mn.
Ce temps écoulé, je fais un peu de "pédalage".
tout en gardant une jambe allongée, je ramène l'autre jambe vers moi; je bloque avec mes mains au niveau du genou afin de maintenir cette position et je compte jusque 15 lentement.
Puis je fais la même chose avec l'autre jambe.
Ensuite je ramène les 2 jambes à la fois et je les bloque toutes les deux au niveau des genoux afin de maintenir cette position et je compte jusque 15 lentement.
J'effectue plusieurs ces exercices avec les jambes.
Je pratique ensuite de nouveau des inspirations / expirations profondes en utilisant bien le ventre.

Lorsque je me lève, je suis déjà beaucoup moins raide !!!

C'est devenu la condition siné qua non pour moi pouvoir débuter mes journées !!!!

Des renseignements sur les chochottes ????

Vous pouvez les commander sur ce site.....
Certains kinés en vendent.....
Vous pouvez les commander en pharmacie et parapharmacie....

En fait ce sont des bouillotes.
Constituées de graines de lin, on peut les utiliser chaudes (micro-ondes) ou froides (frigo) selon le soin souhaité.
Il en existe trois :
Lombaire la lombaire / environ 30 €

Cervicale la cervicale / environ 25 €

Nounours Nounours / environ 25 €
                                    modèle conçue pour les enfants

 

fibro-stop-douleurs.jpg

Une maladie handicapante mais qui ne se voit pas !

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29 juillet 2013 1 29 /07 /juillet /2013 09:19

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La chiropraxie

 

Une définition simple pour de multiples bienfaits

  La chiropratique consiste en la prévention, le diagnostic, le traitement des pathologies mécaniques, réelles ou supposées, de l’appareil neuro-musculo-squelettique en  particulier du rachis, et de leurs conséquences. Les méthodes thérapeutiques utilisées sont conservatrices, principalement manuelles.

  En bref, il s’agit d’une profession de santé manuelle, dont l'ensemble de la prise en charge, au-delà de l’aspect curatif et préventif, contribue également à votre confort quotidien. Pour plus de renseignements n’hésitez pas à demander conseil à votre chiropraticien.

Histoire

La chiropratique : la découverte de Daniel David Palmer

Même si dans la Grèce antique, les médecins, et Hippocrate en particulier, recouraient déjà aux manipulations vertébrales, c’est en 1895 que Daniel David Palmer a fondé la chiropratique.

Né en 1845 au Canada, Daniel David fut arboriculteur, apiculteur, puis magnétiseur à Davenport dans l’Iowa aux Etats-Unis .
Le terme « chiropratique » est dérivé de 2 racines grecques signifiant « mains » et « mis en action », inventé par l’un des patients de Palmer, le Révérend Samuel H. Weed.

Palmer; développa sa technique en s'appuyant principalement sur l'anatomie et la radiologie . 

Il créa, 2 ans plus tard, en 1897, une école qui prendra ensuite le nom de "Palmer College of chiropractic ", célèbre collège de chiropratique qui existe encore.

  Doté d’un sens aigu de l'observation, excellant dans son nouveau métier, Daniel David Palmer s'entoura de médecins et de chirurgiens, dont plusieurs ont figuré parmi ses premiers élèves et enseignants.

Daniel David Palmer mourut en 1913, à l'âge de 68 ans.

Depuis lors la chiropratique n’a cessé d’évoluer, de se moderniser, elle est passée en un siècle du statut de médecine parallèle ou alternative à celui de profession de type médical reconnue et réglementée dans 44 pays.
L’enseignement est aujourd’hui universitaire dans de nombreux pays. La recherche, active, est effectuée par des équipes compétentes dans des centres de référence. La chiropratique produit à elle seule 90% de la recherche internationale sur les manipulations vertébrales.


Champs d'application

Le chiropraticien est considéré au niveau international comme étant l’expert en soin de la colonne Vertébrale « Spinal Health Care Expert ». Ce que le dentiste est à vos dents le chiropraticien l'est à votre colonne vertébrale.

La prise en charge chiropratique s'adresse en conséquence principalement à toute personne souffrant de problème articulaires et en particulier de problèmes de dos.

Certaines recherches ont d'autre part démontré que des problèmes vertébraux pouvaient être l'origine de troubles neurovégétatifs réflexes. Ces réactions sont susceptibles d'entraîner des modifications du fonctionnement viscéral transitoire et réversible.

Le traitement chiropratique peut entraîner des réactions neurovégétatives par action des ajustements et manipulations sur le système nerveux autonome, avec par exemple une modification du transit intestinal, une sensation d'amélioration respiratoire, une réduction des douleurs menstruelles, une amélioration des coliques infantiles, une amélioration des céphalées et des migraines….

Les recherches dans ce domaine sont nécessaires et permettront d'éclaircir les effets des manipulations sur les troubles fonctionnels des organes internes.
Néanmoins ces améliorations ne sont pas systématiques et ne peuvent faire l'objet d'une indication courante.

Des ajustements chiropratiques sont également applicables sur les animaux.

Votre chiropraticien est le plus à même de vous éclairer sur ce qu’il peut faire ou non pour vous, n’hésitez pas à le contacter.


Reconnaissance

En France

  Cette profession, reconnue d'utilité publique dans la majorité des pays industrialisés, est maintenant légalisée en France depuis mars 2002.

Depuis la légalisation de la profession le 4 mars 2002, les 600 chiropraticiens diplômés qui exercent en France ont attendu le 7 janvier 2011 pour voir la publication des textes réglementaires concernant leur actes professionels. Le 21 septembre 2011 ils ont été complété par les textes réglementaires encadrant la formation.

Il existe en France un Institut de Chiropratique, accrédité par le European Council on Chiropractic Education, qui dispense un enseignement de qualité, similaire à celui des collèges et universités agréés aux Etats-Unis et en Angleterre. C'est l'Institut Franco Européen de Chiropratique, à Ivry/seine.

Profession d’avenir en plein essor, une nouvelle antenne a ouvert à Toulouse en 2007.

 

En Europe

 

 L'union Européenne des chiropraticiens a été fondée en 1931.

 

*        En Suisse, où la reconnaissance légale a débuté en 1926, les traitements prodigués par les chiropraticiens sont pris en charge par les organismes sociaux. Ils ont le droit d'effectuer des radios, de signer des arrêts de travail et sont habilités comme experts auprès des tribunaux pour les accidents impliquant la colonne vertébrale.

 

*        Au Royaume-Uni, les 1400 chiropraticiens exercent dans le cadre du Service National de Santé.

 

*        En Belgique, le Conseil des ministres a adopté un projet de loi, présenté devant la Chambre des Députés en 1998, en vue de légiférer sur la profession. Les décrets d'application devraient être mis en place dans un avenir proche.

 

*       En Allemagne, sans véritable loi encore, le titre de « Doctor of Chiropractic », après vérification, est reconnu par le Ministère des Sciences et de la Culture. L'ensemble des Mutuelles et Assurances privées accepte le remboursement des traitements chiropratiques.

 

Les pays nordiques ont reconnu et remboursent la chiropratique depuis plusieurs décennies.

 

*     En Espagne, l'exercice de la Chiropratique est toléré.

 

    En Italie, la Chiropratique est exercée en tant que profession de santé médicale de type universitaire. Le chiropraticien peut exercer comme un dentiste dans son champ de compétence..

 

*     Le Parlement Européen a été amené à se prononcer sur la législation des Médecines Alternatives, émanant de la « résolution Lannoy », qui a rendu des conclusions plus que favorables dans son rapport sur la chiropratique.

 

Dans le monde :

Née au siècle dernier aux Etats-Unis, cette discipline s'est toujours présentée comme une profession de santé axée sur les soins naturels et la prévention, offrant ainsi une alternative aux patients face aux médicaments et à la chirurgie.

La chiropratique est actuellement la 3ème profession de santé mondiale après la médecine allopathique et la médecine dentaire.

  Position et aspects légaux de la chiropratique dans le monde

  La chiropratique concrétise ce que certains ont identifié comme étant l'émergence d'une nouvelle façon de penser et d'agir, soit une véritable « culture de santé ».

  C'est la réponse à tous ceux qui, de par le monde, en appellent au développement de politiques essentiellement axées sur la santé, plutôt que sur la maladie uniquement.

Le chiropraticien a un statut officiel de thérapeute indépendant dans la plupart des pays industrialisés, reconnu dans les systèmes de santé nationaux 

À ce titre, le chiropraticien a le droit de recevoir ses patients directement, de formuler un diagnostic, de les traiter, d'interpréter les radios, de faire effectuer des examens complémentaires et de les orienter vers d'autres spécialistes si nécessaire.

Cette reconnaissance officielle, validée par les milieux médicaux, les pouvoirs publics, les comités scientifiques, les assurances sociales et privées provient des excellents résultats obtenus par la chiropratique.

De plus, elle permet aux patients de bénéficier d'avantages sociaux, du remboursement des soins et d'une garantie de santé publique.

Depuis le 13 janvier 1997, la World Fédération of Chiropractic (WFC) est un partenaire officiel de l'OMS.

Mutuelles et assurances complémentaires remboursant les soins chiropratiques

Le remboursement des soins chiropratiques pour les patients ne s'opèrent qu'en fonction des termes du contrat signé entre le patient et la mutuelle /ou la complémentaire santé concernée. Le chiropraticien n'intervient en rien dans la signature de ces contrats. Cette liste est donnée à titre indicatif.

Pour toute correction et/ou ajout merci de contacter : mutuelles@chiropratique.org

  Trouver un
chiropracteur

 

source   AFC

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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 09:45

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L'acupuncture

 

L’acupuncture soigne le corps dans son entier, le praticien observe les symptômes mais aussi d’autres éléments (prise du pouls, palpation etc.). Bien souvent, un symptôme est dû à un dysfonctionnement d’une partie du corps que vous ne soupçonniez pas

D’où vient l’acupuncture ? 

On attribue l’acupuncture à la médicine chinoise mais il n’en est rien. En effet, l’utilisation de cette pratique est mentionnée dans l’Ayurveda, le traité de la médecine indienne, vieux de plus de 5 000 ans. On daterait l’utilisation de l’acupuncture en Chine au milieu du second siècle avant notre ère.

L’acupuncture est arrivée en Europe au XVIIe siècle, au retour d’une expédition au Japon d’un médecin Hollandais de la Compagnie des Indes. L’influence de la médecine chinoise sur les arts curatifs japonais n’est en effet plus à démontrer puisque le très prisé massage shiatsu en découle directement. Toutefois, sa première pratique en France remonte à 1810.

Comment pratique-t-on l’acupuncture ?

L’acupuncture, tout comme l’acupression qui s’apparente d’avantage à une technique de massage, consiste à implanter des aiguilles à usage unique sur des points bien précis, le long des méridiens, ou sur des points locaux (pour traiter les douleurs articulaires, par exemple). Le praticien traite les symptômes avec ses aiguilles, tout en cherchant la source du trouble. Le patient est lui allongé sur une table de massage, généralement dévêtu et recouvert d’une serviette.

Et si l’on a peur des aiguilles ?!

Rassurez-vous, les aiguilles sont à peine trois fois plus grosses qu’un cheveu et s’insèrent dans la peau sans résistance. Leur contact avec la peau pourrait s’apparenter à une piqûre de moustique, et sans laisser de trace !

De plus, le praticien n’utilise pas que des aiguilles. Pour améliorer les effets du traitement, on peut utiliser, entre autre, la moxibustion, qui consiste à appliquer sur l’aiguille une chaleur dégagée par la combustion d’un bâtonnet d’armoise et d’herbes séchées ; les ventouses, que l’on fixe sur un point ou que l’on fait glisser le long d’un méridien ; la phytothérapie ; la diététique chinoise, ou encore le laser infrarouge, totalement indolore et qui ne laisse aucune marque.

Et la réflexologie chinoise ?

C’est une des branches de la médecine traditionnelle chinoise, sur le pied passent un certain nombre de méridiens, Pas besoin d’aiguilles, ce sont les mouvements particuliers et la stimulation de points précis par un toucher approprié qui permettent de relancer l’énergie, souvent bloquée aux extrémités.

L’acupuncture peut donc tout soigner ?

Malheureusement non. Les maladies de type lésionnel, comme le cancer ou l’infarctus, ne peuvent être soignées car du moment que l’organe est touché, on ne peut qu’atténuer les symptômes.

En revanche, les aiguilles sont utiles dans le traitement des allergies, des douleurs rhumatismales, des maladies digestives, du foie, de la peau, de l’hypertension artérielle, de la migraine, des nausées, et bien d’autres problèmes de santé.

Qui la pratique ?

En France, l’acupuncture ne peut être exercée légalement que par un docteur en médecine, une sage-femme ou un chirurgien-dentiste mais depuis près de 30 ans la jurisprudence permet à tout thérapeute (médecin ou non) d’exercer cette pratique.

L’acupuncture n’est pas une spécialité mais une « orientation », qu’il est loisible de déclarer, sans aucun contrôle. Dans d’autres pays de l’Union européenne, la législation accorde un statut légal à l’acupuncture. On recense aujourd’hui en France 5 000 médecins qui pratiquent l’acupuncture ainsi que 1 000 acupuncteurs traditionnels non médecins.

Trouver un médecin acupuncteur déclaré :



 





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28 juillet 2013 7 28 /07 /juillet /2013 08:55

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L'ostéopathie

L'ostéopathie est une « médecine manuelle ». Ses praticiens palpent les corps pour déceler les tensions ou les déséquilibres qui causent des malaises ou des maladies, puis font des manipulations pour rétablir l'équilibre. D’après eux, l'ostéopathie est un système complet comportant ses propres modes de diagnostic et de traitement. Elle permettrait de soigner une grande variété d’affections.

Pour l’ostéopathie, tous les maux, physiques aussi bien que psychologiques, ont des résonances partout dans le corps. Ainsi, les mauvaises postures, les accidents, le stress ou les pensées négatives ne perturbent pas un seul système (musculosquelettique, digestif, neurologique, vasculaire, hormonal, etc.), mais tout l’organisme. Pour soigner chaque problème, il faut donc rétablir l'harmonie dans le système musculosquelettique et dans chacun des autres systèmes.

Dans le langage des ostéopathes, cette harmonie se traduit souvent par les termes mobilité et motilité, la motilité désignant l’ensemble des mouvements propres à un organe ou à un système. Un corps en santé serait doté d’une excellente motilité, non seulement dans ses articulations, mais dans tous les tissus du corps : os, muscles, nerfs, ligaments, tendons, fascias, liquides, etc.

L’une des caractéristiques distinctives de l’ostéopathie est d’ailleurs de prendre en compte l’ensemble de la structure du corps et de tous ses mouvements, qu’ils soient larges et puissants ou qu’il s’agisse de fluctuations à peine perceptibles.

Principes fondamentaux

  • Le premier des 4 principes fondamentaux de l'approche stipule que la structure gouverne la fonction, c'est-à-dire que les diverses fonctions corporelles seraient en étroite interdépendance avec la structure du système musculosquelettique.
  • Le deuxième principe affirme qu'il y a unité fonctionnelle : il serait techniquement impossible qu'il se passe quoi que ce soit dans une partie du corps sans que les autres parties ne soient influencées. Ce qui explique que les manipulations se font parfois sur des zones éloignées du centre de la douleur - sur le diaphragme pour traiter le dos, par exemple.
  • Les troisième et quatrième principes concernent davantage l’aspect préventif de l’ostéopathie : le rôle des artères est absolu - dans un corps bien irrigué, il n'y aurait pas de congestion ni de dégénérescence cellulaire - et il y a autorégulation - le corps posséderait ou pourrait générer les substances et les processus requis pour se soigner.

L'ostéopathe ne s'intéresse pas simplement à un malaise, mais considère le patient comme un tout devant être évalué dans son ensemble. Il doit découvrir de façon précise l'origine des tensions et des blocages qui restreignent la mobilité des différents tissus. Les ostéopathes sont donc formés longuement pour acquérir une profonde connaissance des structures corporelles (os, articulations, organes, viscères, muscles, etc.) ainsi qu'une extrême finesse du toucher, capable de détecter des tensions cachées ou des mouvements particulièrement subtils. Malheureusement, le terme ostéopathie, avec son préfixe grec osteo signifiant à la fois « structure » et « osseux », peut donner une image trop restrictive de l'approche.

L'ostéopathe Philippe Druelle compare son travail à celui d'un horloger : « Avec les mains, nous remettons en mouvement toutes les fonctions de l'organisme pour qu'elles puissent entrer en interrelation les unes avec les autres et maintenir l'état de santé d'un individu. »

  Le mouvement respiratoire primaire

Il existe une certaine pulsation rythmique de l'organisme que les ostéopathes appellent le « mouvement respiratoire primaire » (MRP). Ce mouvement involontaire d'expansion/rétraction - même quand le corps est au repos - prendrait sa source dans le liquide céphalo-rachidien du crâne et se transmettrait à tout le corps par la dure-mère et les fascias. Avec un rythme de 12 à 16 cycles par minute, il s'exprimerait en microns et serait perceptible dans l'ensemble du corps (par des mains exercées, évidemment).

Selon l’hypothèse, un individu, par ailleurs tout à fait fonctionnel, mais dont le MRP serait déficient, pourrait avoir de la difficulté à « se mettre en branle », manquer de joie de vivre et ressentir une certaine lourdeur dans son corps et dans ses pensées. Grâce à des mobilisations manuelles très fines, le plus souvent effectuées sur le crâne, les ostéopathes prétendent pouvoir « réaxer » les os et les différentes structures pour permettre au MRP de retrouver son rythme normal. Il existe d'ailleurs une discipline dérivée de l'ostéopathie, l’ostéopathie crânienne, qui se spécialise dans ces traitements. Toutefois, le concept de MRP n'est pas officiellement reconnu, et aucune preuve scientifique de son existence n’a été apportée. Il suscite d’ailleurs une certaine controverse parmi les ostéopathes eux-même.

Des manipulations variées et extrêmement précises

Un examen mené en ostéopathie a de quoi étonner, comme si les doigts du praticien possédaient eux-mêmes 5 sens, capables de ressentir ce qui se passe sous la peau. Quant au traitement, il se fait par diverses manipulations, exercées par les mains, et parfois le reste du corps du praticien, qui peut entourer un membre replié ou s’appuyer contre le dos du patient, par exemple. On peut regrouper ces manipulations en 4 catégories principales.

  • Les manipulations fonctionnelles permettent au thérapeute, avec l'aide du sujet, de mobiliser les tissus (muscles, articulations, liquides, membranes, etc.) et d’induire un état de relâchement suffisant pour permettre l’autocorrection d'une lésion. On pourrait dire que ces manipulations « accompagnent » la lésion.
  • Les manipulations structurelles demandent d’appliquer une certaine impulsion sur une structure, cette fois pour « s’opposer » à la lésion (pour libérer une vertèbre qui ne bouge plus, par exemple). Parfois désagréables, mais pas douloureuses, elles peuvent provoquer un craquement (bien que le craquement n'indique pas que la manipulation soit réussie).
  • Les manipulations viscérales ont pour objectif de redonner le maximum de motilité aux viscères (intestin, foie, rate, poumon, etc.). Ceux-ci seraient en lien avec certains symptômes de troubles fonctionnels.
  • Les manipulations crâniennes sont très subtiles et pourraient ressembler à une simple imposition des mains. En réalité, il s'agit de très légers mouvements qui permettraient de rétablir la délicate mobilité des os du crâne et d’agir sur le mouvement respiratoire primaire. Ces manipulations ont été conçues au début du XXe siècle par l'ostéopathe américain William G. Sutherland. S’en inspirant, le Dr John E. Upledger a mis au point, dans les années 1970, une technique spécialisée, la thérapie craniosacrale. Celle-ci s’attache exclusivement au fluide céphalo-rachidien et aux membranes qui entourent et protègent le cerveau et la moelle épinière.

Mentionnons également l'existence de l'ostéopathie aquatique qui a recours à des manipulations classiques, mais pratiquées dans une piscine chauffée. Elles favorisent une plus grande détente, une meilleure réceptivité du corps (qui est soutenu par de petits flotteurs) et facilitent l’accès aux mémoires émotionnelles.

Ajoutons finalement que l'ostéopathie se pratique aussi sur les animaux - autant les animaux de ferme que domestiques -, un médecin vétérinaire pouvant avoir une spécialité en ostéopathie vétérinaire.

Prudence

  Certaines de ces manipulations, si elles ne sont pas appliquées avec une précision extrême, peuvent être dangereuses, surtout celles menées dans la région cervicale de la colonne vertébrale. Elles pourraient entraîner, entre autres, un accident vasculaire cérébral. Le niveau de risque n'a pas été formellement quantifié4, mais selon une recherche danoise, il serait vraisemblablement minime puisqu'un très grand nombre de manipulations de ce genre est pratiqué chaque année5. Quoi qu’il en soit, personne ne devrait prendre le risque de subir ce type de manipulation de la part de quelqu'un qui ne serait pas adéquatement formé.

La reconnaissance officielle

Au Québec, la profession d’ostéopathe n’est pas régie par un ordre professionnel et le titre n’est pas protégé. Toutefois, des pourparlers en vue de la création éventuelle d’un ordre sont en cours entre l’Office des professions du Québec et le Registre des ostéopathes du Québec (ROQ). Cet organisme, qui est l’un des nombreux regroupements d’ostéopathes de la province, a été reconnu par l’Office des professions du Québec (OPQ) comme interlocuteur privilégié des ostéopathes. Cependant, selon l’OPQ, cela n’exclut pas que d’autres associations puissent aussi représenter des ostéopathes compétents6. D’autres intervenants, comme l’Académie Sutherland d'ostéopathie du Québec et la Société Canadienne pour la Tradition de l'Ostéopathie (So.Ca.T.O.) ont d’ailleurs participé aux pourparlers.

Selon le ROQ, pour le moment, la meilleure assurance pour les consommateurs québécois est de consulter un ostéopathe membre du ROQ ou de l’Association des ostéopathes du Québec (ADOQ), dont les critères de compétence sont très similaires. Pour faire partie de ces associations, les praticiens doivent avoir suivi une formation comparable à une maîtrise universitaire, qui correspond aux normes internationales.

Il existe toutefois beaucoup d’écoles et de regroupements de praticiens qui ne sont pas reconnus par le ROQ et qui peuvent tout de même posséder un excellent niveau de qualité. Diverses formations, parfois très disparates, mènent donc actuellement au titre mal défini « d’ostéopathe » (voir Formation). Cette profusion de formations diverses est l’une des raisons pour lesquelles les ostéopathes réclament depuis des années la création d’un ordre professionnel. Selon eux, cela permettrait de mieux encadrer leur pratique, d’assurer une meilleure protection du public et de mettre fin à la confusion qui règne dans le milieu.

Ailleurs dans le monde, le Vermont a été le premier État de l'Union américaine à officiellement accorder le droit de pratique aux ostéopathes en 1896. Il a fallu attendre en 1974 avant que tous les États fassent de même.

En France, la première association professionnelle d'ostéopathes date de 1973. La profession a été reconnue officiellement en 2002, et les décrets régissant sa pratique ont été promulgués en mars 20078. La Grande-Bretagne a été, en 1993, le premier pays européen à reconnaître la profession d’ostéopathe. En Belgique, la loi cadre date de 1999. Outre l'Amérique du Nord et l'Europe, l'ostéopathie est surtout pratiquée en Australie et en Nouvelle-Zélande.

En Europe, il arrive que des médecins utilisent les termes d'ostéothérapie et d'ostéothérapeute pour se distinguer des ostéopathes non-médecins. Certaines facultés de médecine proposent d'ailleurs sous le nom d'ostéothérapie un enseignement postuniversitaire de la pratique des manipulations vertébrales.

Une pratique qui a plus de 100 ans

L'ostéopathie a sans doute souffert de l'association que l'on a pu faire entre elle et la pratique des guérisseurs et rebouteux. Très actifs dans les sociétés traditionnelles et encore un peu dans certains pays industrialisés, ces derniers « manipuleraient le corps » grâce à un savoir ancestral transmis de génération en génération. Or, il est probable que le créateur de l'ostéopathie, Andrew Taylor Still, se soit en partie inspiré des techniques traditionnelles. En effet, il n'a pas hésité, à une époque, à écrire sur sa carte de visite : bonesetter (rebouteux) et healer (guérisseur).

Fils d'un pasteur également médecin, le jeune Still a grandi dans le Missouri, une région des États-Unis qui, à la fin du XIXe siècle, tenait encore du Far West. Il y est devenu médecin et chirurgien. En 1864, trois de ses enfants et plusieurs de ses patients meurent au cours d'une épidémie de méningite. Profondément atteint par cette tragédie, le Dr Still remet en question certains fondements de la pratique médicale de l'époque (très rudimentaire, il faut le dire) et consacre les 10 années suivantes à la recherche d'une nouvelle voie.

Au début, les théories et les pratiques du Dr Still sont reçues avec scepticisme et résistance. Il se fait alors médecin itinérant. Graduellement, le succès qu'il rencontre attire les patients chez lui et, bientôt, plusieurs personnes souhaitent connaître ses techniques. En 1892, il fonde l'American School of Osteopathy, à Kirksville, au Missouri. En 1895, il y ajoute une infirmerie où, selon certaines évaluations, plus de 400 personnes par jour viennent, parfois de très loin, se faire soigner. Le Dr Still y demeure actif jusqu'à sa mort en 1917, à l'âge de 89 ans, au moment où environ 5 000 ostéopathes pratiquent déjà. L'école qu'il a fondée est toujours en activité, sous le nom de Kirksville College of Osteopathic Medicine.

Trouver un médecin ostéopathe :

 

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 10:22

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La microkinésithérapie

De micro (petit), kinesis (mouvement en grec) et therapeuein (soigner en grec),
microkinésithérapie signifie « soin par le petit mouvement ».

Cette méthode de soin manuelle a été développée dans les années 80 par deux masseurs-kinésithérapeutes lorrains : Daniel Grosjean et Patrice Benini. Elle s’inscrit dans le registre des médecines douces, à l’instar de l’homéopathie ou de l’acupuncture. Ici, les granules et les aiguilles sont remplacées par la micropalpation, effectuée manuellement par le microkinésithérapeute. Cette discipline n’apporte, ni n’enlève matière, énergie ou magnétisme, pas plus qu’elle n’effectue de chirurgie « à mains nues ». Là où la radiographie, le scanner ou l’IRM peuvent ne rien déceler dans l’organisme d’un patient qui se plaint d’une pathologie fonctionnelle, le (la) microkinésithérapeute ressent entre ses mains le dysfonctionnement douloureux.

Douceur et respect sont au coeur de la microkinésithérapie que seuls les masseurs-kinésithérapeutes et médecins (les vétérinaires aussi, pour les animaux) sont autorisés à exercer, après avoir reçu son enseignement.

En quoi consiste le traitement ?

Il consiste à rechercher dans le corps du patient des zones d’immobilité, de résistance ou de restriction que le thérapeute va sentir entre ses mains lorsqu’il les place en différents endroits, selon un protocole déterminé. Cette immobilité, résistance ou restriction est l’indication palpatoire qu’un tissu ou un organe associé a été lésé par un événement traumatique ou autre qui a pénétré trop vite, trop fort et trop loin, au point de lui faire perdre sa vitalité (qui s’exprime par un rythme vital qui n’est rien d’autre que la manifestation rythmique palpatoire (MRP) ou micromouvement décrit par l’ostéopathe américain William Sutherland, père de l’ostéopathie crânienne).

Le but du traitement est de permettre à l’organisme, de restaurer le rythme vital altéré, de le réparer pour qu’il retrouve sa pleine capacité. Pour cela, dans le cas d'un traumatisme, la solution va consister en une reproduction de ce traumatisme initial de manière lente, douce et longue au cours de laquelle les tissus lésés vont s’harmoniser et revenir à la vie. La microkinésithérapie applique ici, à sa manière, la même loi de similitude qu’en homéopathie.

La théorie avancée en microkinésithérapie est que cette immobilité, résistance ou restriction post-traumatique ne se limite pas au point d’impact du choc ou de l’événement mal assimilé mais se transmet dans l’ensemble des tissus qui sont en relation avec cette zone. Ainsi donc, les séquelles laissées par les chocs traumatiques, non seulement créent un dysfonctionnement local sur la zone d’impact, mais altèrent également le rythme vital de l’ensemble du territoire concerné.

Localiser la lésion primaire

Le ou les symptômes qui ont conduit le patient à pousser la porte du microkinésithérapeute ne renseignent pas toujours sur la localisation du ou des tissus lésés.

A titre d’exemple, la fatigue, l’insomnie ou les vertiges ne renvoient pas immédiatement à une zone corporelle en souffrance. Pourtant, ce que va chercher sans relâche le microkinésithérapeute, c’est la lésion primaire, à l’origine de la cicatrice pathogène, elle-même responsable des symptômes verbalisés par le patient. Afin d’épargner au patient (et au praticien !) une micro-palpation aléatoire du corps tout entier, les fondateurs de la microkinésithérapie ont élaboré des « cartes » retraçant les voies de propagation des altérations dans l’organisme , et permettent également de remonter jusqu'à la lésion primaire.

Ces cartes ou schémas qui répertorient les correspondances entre certaines parties du corps sont le fruit des connaissances tirées de l’embryogenèse (évolution des tissus dans les premières semaines de la vie de l’embryon). Cette cartographie savante, mise au point à force d’observations, de recherches et d’expériences de reproductibilité, constitue le matériel d’apprentissage de tout microkinésithérapeute en formation. 

Pour quelles pathologies et troubles ?

La discipline a prouvé son efficacité dans le traitement de désordres liés à l’appareil musculo-osseux (entorse, luxation, tendinite, séquelles de fracture, lumbago, torticolis et autres douleurs rhumatismales).

Mais elle s’applique aussi à bien d’autres dysfonctionnements puisque l’altération ou la disparition de la manifestation rythmique tissulaire peut être provoquée par des causes innombrables auxquelles chacun(e) est exposé(e) tout au long de sa vie. Retenons que :

  • Les chocs et traumatismes physiques (entorses, élongations,…) provoqués par les chutes, accidents, bousculades, coups, bagarres… vont modifier les manifestations rythmiques des tissus musculaires et des aponévroses (membranes qui enveloppent les muscles ou qui fixent les muscles aux os) et peuvent également parfois avoir des retentissements sur les viscères.
  • Les chocs psychologiques ou émotionnels (frustrations, conflits, échecs scolaires, problèmes relationnels, deuils, ruptures…) vont dérégler les circuits nerveux et sont à l'origine de la plupart des troubles dits fonctionnels. Leurs lieux d’inscription renseignent sur leur nature.
  • Les toxiques et pollutions  : aliments, métaux lourds (zinc, mercure,plomb…),poisons (venins,vaccins,antibiotiques, drogues…) et les pollutions environnementales (nucléaires, atmosphériques, électro-magnétiques…) affectent le rythme vital des tissus muqueux et du système endocrinien. C’est précisément cette cause responsable que recherche le microkinésithérapeute, qui peut avoir surgi quelques mois, quelques années, voire même quelques décennies plus tôt ! Si ce choc initial n’est pas verbalisé par le patient, il est souvent surprenant de constater qu’il revient à sa mémoire lorsque les tissus sont corrigés, un peu comme si l’on réveillait les tissus en même temps que les souvenirs.

Notons que cette verbalisation n’est nullement une condition sine qua non de l’efficacité du traitement puisque celui-ci peut être effectué sur des nourrissons, sur des personnes dont le microkinésithérapeute ne parle pas la langue ou sur des animaux.

Indications Contre-indications

Il n’existe aucune contreindication à la microkinésithérapie et la complémentarité avec toute autre médecine alternative ou allopathique est totale. Il convient seulement de ne pas trop multiplier plusieurs techniques de soin la même semaine (homéopathie, ostéopathie, acupuncture...) car le corps recevrait alors trop d’informations différentes et pourrait s’en trouver aveuglé.

Comment se déroule une consultation en micro-kinésie ?

1 -Après s’être renseigné sur les douleurs ou les dysfonctionnements dont souffre le patient, le thérapeute fait allonger le patient sur une table, en restant légèrement vêtu. Avec ses mains, il va palper la zone dont le patient souffre (le symptôme).

2 - Première palpation en poussée, en effleurement, en rotation… Elle permet d’objectiver le « dysfonctionnement » des tissus et d’avoir une petite idée sur l’origine de ce désordre. Le traitement commence lorsque le thérapeute quitte le symptôme pour contrôler par des gestes méthodiques et rigoureux des ensembles tissulaires ou corporels qui contiennent la « trace », la « mémoire » des événements responsables des désordres. On peut ainsi traiter les traces des chocs traumatiques, des agressions infectieuses ou toxiques, mais aussi des chocs émotionnels ou des difficultés existentielles qui « perturbent » la personne. Chacune de ces causes « non éliminées » a laissé une trace dans l’organisme à des endroits spécifiques sans rapport avec la zone qui souffre.

3 - Lorsqu’une restriction apparaît entre les mains du thérapeute dans ces ensembles, il va la mettre en rapport avec une zone anatomique en définissant, par de nouveaux gestes palpatoires, l’étage corporel atteint et le tissu concerné et pouvoir ainsi situer la pathologie qui en découle.

4 - Le thérapeute réinforme ainsi l’organisme sur son passé afin de lui permettre de réagir aujourd’hui à cet événement. Le mécanisme réparateur peut se mettre en route puisque le corps a pris connaissance de son agresseur.

5 - Pour finir, le thérapeute retourne palper la zone de départ et vérifie si plus rien n’apparaît à ce niveau. Il explique ensuite à son patient ce qu’il a trouvé s’il ne l’a pas fait au fur et à mesure, et l’informe de la réaction de fatigue possible dans les 48 heures qui suivent. Il lui conseille de boire abondamment pour aider le corps à se drainer.

La durée d’une séance est d’environ 30 à 40 mn.

  Combien de séances nécessaires ?

Il n’est pas utile de multiplier les séances de soin. Une seule par problème devrait suffire, deux ou trois tout au plus, à un mois d’intervalle chacune, semble être un maximum. Il convient en effet de laisser au corps le temps de réagir avant d’intervenir à nouveau. Ce temps de réaction est évalué à environ une vingtaine de jours, temps nécessaire aux cellules pour enregistrer le nouveau programme de fonctionnement et de le mettre en place.

En revanche, l’évolution de la personne peut lui permettre de rencontrer de nouvelles problématiques et à ce moment-là l’intervention du thérapeute peut s’avérer utile, à nouveau. Il est très important de ne pas laisser s’installer une relation de dépendance entre le patient et son thérapeute car c’est au patient de faire ses expériences de vie qui seules lui permettront de grandir et d’avancer dans la vie.

  • Préventif : On peut envisager des séances dites « préventives » à raison d’une ou deux par an, à des périodes connues comme habituellement difficiles.
  • Curatif : 1 à 3 séances espacées d’un mois.

Trouver un microkinésithérapeute en France

http://www.acdmicrokinesitherapie.fr/membres.php

Trouver un micro kinésithérapeute à l'international :

http://www.microkinesitherapie.fr/fr/carte-des-microkines

 

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 10:37

 

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La méthode Busquet

Les Chaînes Physiologiques

sont des circuits anatomiques à travers lesquels se propagent les forces organisatrices du corps. Le grand intérêt de cette méthode est d'intégrer toute l'anatomie de la tête aux pieds en valorisant la relation contenant contenu, entre le musculosquelettique et le viscéral.

7 chaînes pour un traitement global

La compréhension apportée par l'analyse globale des chaînes physiologiques permet de mettre en place un traitement personnalisé qui répond de façon simple, globale et cohérente aux dysfonctionnements, aux déformations, aux douleurs qui sont les signatures logiques des problèmes de nos patients.

La compréhension apportée par l'analyse globale des chaînes physiologiques permet de mett

La méthode des chaînes physiologiques

repose sur un examen complet qui met en évidence les points de tension dans les différentes parties du corps, au niveau de chacune des chaînes. C'est ensuite une méthode de traitement manuel :

- pour libérer ces zones de tension
- redonner une bonne mobilité tissulaire dans les différentes chaînes
- redonner une meilleure fonction dynamique
- redonner une meilleure statique

L'ensemble des fonctions du corps est naturellement programmé.
Notre but est simple : enlever un maximum de tensions structurelles parasites qui sont à la base des dysfonctions, des déformations et des douleurs.

Une méthode pour tous

Elle concerne les patients depuis la naissance jusqu'à un âge très avancé :

- les nouveaux-nés pour qu'ils soient bien dans leurs corps après les contraintes de l'accouchement : déformations, torticolis congénital, strabisme, régurgitations, pleurs, sommeil, etc.
- les enfants présentant des déformations : pieds, genoux, cyphoses, lordoses, scolioses, déformations thoraciques, douleurs de croissance, problèmes ORL, respirateur buccal, mal occlusion, problèmes d'accommodation visuelle, problèmes de concentration, etc.
- les patients souffrants de troubles fonctionnels viscéraux (oppressions, problèmes digestifs, coliques, constipations, douleurs de règles...).
- les sportifs pour améliorer la fiabilité et les performances.
- les personnes actives, âgées, sédentaires, afin de prévenir ou d'atténuer les dysfonctions physiques, organiques ainsi que les effets de l'arthrose.

Le traitement

Simple, concret et global, son but est d'enlever au maximum les tensions parasites qui sont à la base des dysfonctions, des déformations et des douleurs. La performance du traitement tient au fait qu'après l'intervention qualitative du praticien, le corps réalise une part importante de la récupération grâce à la programmation de ses différentes fonctions.

Les techniques

Elles sont essentiellement basées sur le relâchement, la posture, la libération afin de reprogrammer le bon fonctionnement des chaînes physiologiques.

Les séances

re en place un traitement personn

D'une durée de 45 à 60 minutes selon la problématique du patient.

La fréquence

Le traitement complet se fait au rythme d'une fois par semaine. Ce travail de qualité intéresse l'organisme en profondeur et demande un temps d'assimilation et de régulation.

L'entretien

Quand le traitement est terminé, il est conseillé de faire des séances d'entretien qui peuvent être espacées de un à trois mois. Le corps à une mémoire tissulaire et ce rappel périodique est le meilleur traitement préventif.

Les honoraires

Le praticien établit un devis pour le traitement. Pour les praticiens conventionnés, l'assurance maladie prend en charge les honoraires correspondant à la prescription et l'assuré s'acquitte directement du supplément. Certains confrères pratiquent cette méthode hors convention. La qualité du traitement justifie ce mode de fonctionnement.

Vous pouvez donc solliciter une prescription de séances de kiné auprès de votre médecin !!!!
Vous êtes intéressés(ées) ?????
Vous recherchez un kiné pratiquant cette médecine douce ???
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Jinette
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