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  • Mamie de 3 petites princesses, je réside dans le Nord de la France.Je scrappe sur tous supports depuis 2007 sans avoir réellement de style. J'espère que mes réas vous plairont.
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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 09:10

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L'homéopathie

Historique

Dans l’état actuel des connaissances scientifiques, le phénomène des hautes dilutions demeure inexplicable. Voilà pourquoi certains médecins conventionnels continuent de l’aborder du point de vue de la superstition, et l’évoquent en terme de pratique magique dont les produits ne valent pas mieux que de l’eau bénite. Tout cela n’a pas empêché cette médecine, créée en 1808 par le médecin allemand Samuel Hahnemann, d’être étayée par d’innombrables études scientifiques qui démontrent son efficacité, et surtout d’être la grande gagnante de l’explosion des médecines douces. Aujourd’hui, environ 40 % des Français y recourent, contre 18 % il y a vingt ans.

Principe de l'homéopathie

Si deux époux ont attrapé la grippe, l’homéopathe ne prescrira pas les mêmes médicaments à chacun, car l’un tousse beaucoup, l’autre non ; l’un se sent nettement mieux en buvant chaud, l’autre, froid… Cette médecine tient compte des modes de réactions physique et psychique du malade, ainsi que de ses prédispositions aux diverses affections. En traitant le « terrain » du patient, elle restaure cette énergie vitale qui permet à l’organisme de mieux résister aux agressions. Seul un interrogatoire poussé permet de trouver les bonnes prescriptions. L’homéopathie repose sur le principe de similitude : une substance toxique à haute dose peut, à doses infimes, soulager un malade. La belladone, par exemple, provoque normalement une forte fièvre. Lorsqu’elle est diluée, elle a la capacité de guérir. C’est sur ce principe que toutes les « substances actives » sont préparées afin d’obtenir les dilutions homéopathiques : une goutte de la substance de base diluée dans quatre-vingt-dix-neuf gouttes d’eau pure donne la première dilution « centésimale hahnemanienne » (1 CH). Une goutte de 1 CH dans 99 gouttes d’eau donne 2 CH, et ainsi de suite jusqu’à 30 CH.

Surprise :
plus le principe actif était dilué, plus il était efficace, surtout s’il était secoué énergiquement entre chaque dilution. C’est ce qu’Hahnemann appela la "dynamisation", toujours employée dans la fabrication des remèdes actuels.

Points forts et limites

- Points forts

Particulièrement efficace pour les infections respiratoires à répétition, les allergies (rhinite, asthme, eczéma), les maladies digestives banales (hémorroïdes, constipation), l’insuffisance veineuse. L’homéopathie traite aussi bien les maladies aiguës que chroniques.

- Limites

Les granules ne soignent pas tout. L’allopathie est donc indispensable en cas d’urgence, ou dans les maladies chroniques graves : diabète, maladies cardiaques, artérite, etc.

En pratique

L’homéopathie est aujourd’hui prescrite occasionnellement par quelque dix-huit mille médecins, mais cinq mille généralistes – tout comme certains pédiatres – en ont fait leur thérapeutique principale, au terme de trois ans de formation supplémentaire en faculté de médecine. Ils figurent dans l’annuaire à la rubrique « orientation homéopathique ». On peut également se renseigner sur le site Internet www.boiron.fr.

L’homéopathie uniciste

- L’homéopathie uniciste
Pour ceux qui sont rebutés par la gestion compliquée d’une ordonnance homéopathique « pluraliste » (différents granules à alterner toutes les deux heures, à prendre les jours pairs ou impairs, un dimanche sur deux, etc.), l’homéopathie « uniciste » prescrit, par définition, un seul remède à la fois. Quel que soit le nombre de symptômes, l’action énergétique du remède mobilise les forces réactionnelles de notre organisme. Parmi des centaines de produits, il faut donc trouver la clé qui guérira à la fois la bronchite et l’ulcère, et rééquilibrera durablement le terrain. L’homéopathe uniciste ne réussit pas toujours du premier coup, mais lorsqu’il y parvient, c’est spectaculaire. Ces spécialistes représentent moins de 10 % des homéopathes français, alors que la Suisse en compte deux sur trois.

Pour savoir s’il en existe un près de chez vous : INHF (Institut national homéopathique français), 60, rue Saint-Lazare, 75009 Paris.

L’homéopathie des tout-petits

Infections ORL, poussées dentaires, coliques… : bobos et petites maladies sont courants les premières années du bébé. Si certaines pathologies nécessitent une consultation médicale, de nombreuses affections infantiles peuvent être soulagées par l’homéopathie.

Erythème fessier, croûtes de lait, excéma, infections ORL, poussées dentaires, coliques, fièvres, hématomes, rhumes, régurgitations, diarrhées sont des sources d'inquiétude qui peuvent être soulagées par l'homéopathie.

Globules ou granules ?

Les deux formes homéopathiques les plus utilisées sont les granules et les globules. Les granules sont de petites billes de lactose imprégnées du médicament, vendues dans des tubes qui en contiennent environ soixante-quinze, et que l’on prend généralement par trois ou cinq. Les globules sont aussi des billes, mais minuscules, conditionnées en petits tubes doses ; on prend tout le contenu en une fois, en mettant les deux cents ou trois cents petites billes sous sa langue. D’après Jacques Boulet, les deux formes donnent des résultats équivalents, mais la forme "granule" est moins onéreuse.

Les médicaments sont préparés en laboratoire à partir d’une souche – un élément végétal, animal, chimique ou minéral – qui est ensuite diluée. Pour les souches végétales, on réalise une teinture mère, c’est-à-dire une macération dans un mélange d’eau et d’alcool. La dilution 1 CH (centésimale hahnemannienne) s’obtient en mélangeant 1 ml de teinture mère avec 99 ml d’alcool. Cette dilution, mélangée à nouveau à raison de 1 pour 99, deviendra une dilution 2 CH, et ainsi de suite jusqu’à 30 CH. Comment choisir la bonne ?En examinant les similitudes : plus vos symptômes correspondent à ceux que la souche non diluée entraîne chez une personne saine, plus la dilution doit être forte.

Idées reçues

  • Il faut mettre les globules sous la langue : Sous la langue, les médicaments passent plus vite dans le sang. D’où cette indication. Mais de nombreuses expériences montrent que l’homéopathie est également efficace lorsqu’elle est sucée, avalée, et même diluée dans un biberon d’eau pour les nourrissons.
  • Il ne faut pas toucher les granules : Aujourd’hui, les méthodes d’imprégnation permettent de faire pénétrer la dilution jusqu’au cœur du support. Conclusion : on ne rend pas les granules inactifs en les touchant !
  • Il ne faut pas prendre de menthe : Des expériences récentes ont montré qu’elle ne nuisait aucunement à l’efficacité des granules. La seule contrainte est de prendre ses granules au moins un quart d’heure avant les repas afin d’éviter toute interaction avec les aliments.

 

Remboursée par la Sécu

Malgré le manque d’études cliniques significatives sur l’efficacité de l’homéopathie – personne n’a encore pu expliquer comment des médicaments qui ne contiennent plus de molécules actives parviennent à avoir des effets –, ses utilisateurs sont de plus en plus convaincus. Scénario classique : les mères de famille commencent par soigner leurs enfants à coup de granules (Arnica contre les bosses, par exemple) et, quand les résultats sont là, tentent de convaincre leur époux d’essayer. On estime aujourd’hui que 40 % d’entre nous l’utilisent, contre 16 % seulement en 1982 (source : “Quid 2000”).

Pourquoi serions-nous des millions à avoir recours à cette médecine si elle ne donnait pas de résultats ? « Effet placebo ! » rétorquent ses détracteurs. « Comment expliquer alors ses succès sur les nourrissons ou les animaux ? » répondent ses partisans. Qui en profitent pour souligner deux de ses avantages sur la médecine traditionnelle : le prix peu élevé des médicaments (qui sont remboursables au même titre que les autres s’ils sont prescrits par un médecin) ; et l’absence d’effets secondaires indésirables (ce qui permet de les utiliser chez les tout-petits, les femmes enceintes ou allaitant).

La prescription

Comme n’importe quel médecin, l’homéopathe cherchera avant tout à établir un diagnostic. A l’examen clinique habituel et aux demandes de renseignements sur vos antécédents s’ajoutera un interrogatoire plus précis.chaque cas clinique doit être individualisé ». En principe, la consultation suit toujours le même cheminement : les symptômes sont d’abord localisés, puis le médecin interroge son patient sur ses sensations, les modalités de perception de ces sensations et, en-fin, les symptômes concomitants.

 

Trouver un médecin homéopathe :

ameli-direct - Je choisis avant de consulter



 

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